Les responsables de la direction des services agricoles de la wilaya d'Ain-Temouchent prévoient une production de plus de 95.000 quintaux de légumes secs, notamment les pois chiches .Selon ces services, environ 15.000 hectares ont été réservés, durant cette saison agricole 2013-2014, dont 7000 has au pois chiche ,1000 has aux fèves, et 7000 has aux haricots secs. Rappelons que la production de la saison agricole 2011-2012, a connu la récolte de 82.000 quintaux de légumes secs répartis en 58.000 quintaux de pois chiches. Cette production s'est résultée au respect du suivi des méthodes techniques notamment l'opération de labour profond, les engrais adéquats ainsi que l'irrigation d'appoint sans exclure le facteur de la pluviosité qu'a connu la région durant cette saison agricole, et les avantages qu'accordent l'Etat aux producteurs agricoles dans plusieurs domaines et la facilitation de la procédure de l'encaissement de leur dû lié à leurs récoltes auprès des organismes publics agricoles et bancaires. Selon toujours les services agricoles locaux, les objectifs fixés dans le cadre de la performance signés avec le ministère de l'Agriculture et du développement rural. Une expérimentation de culture des pois chiches dite « Semi directe » au niveau d'une exploitation agricole individuelle implantée à travers la commune de Chentouf (daïra de Hammam-Bouhadjar), ayant touché une superficie de 04 hectares par l'utilisation d'un semoir importé du Brésil spécialisé à la mise en terre de grains de légume sec de 05 à 10 centimètres de profondeur , avec un désherbage et l'entretien de la terre et la culture du combiné semences-engrais. Cette opération s'est soldée par de très bons résultats, qui dépassent parfois les 40%, car sur le terrain, il a été constaté, des rendements qui ont été estimés à 15 quintaux par hectare, ont passé pour aboutir une production variant entre 40 et 45 quintaux à l'hectare. Signalons que la wilaya d'Ain-Temouchent qui jouit de bonnes conditions pour la production du pois chiche, participe à un taux de 15 à 18 % des besoins nationaux de cette légumineuse.