Selon l'arrêt de renvoi et les déclarations de la victime appelée à la barre, les faits remontent au moment, où la victime elle-même policier ayant été suspendu de ses fonctions et devait comparaître devant la commission paritaire pour en décider de son sort. Aussi de peur que son dossier ne prenne une autre tournure que celle espérée, notamment en matière de recours, la victime affirme s'être déplacée à la direction des resources humaines (Service régional), pour connaitre quelle a été la décision définitive prise dans le cadre du traitement de son dossier, reçu par l'accusé, ce dernier sans aucun détour, lui proposa de lui remettre la somme de 12 millions de centimes et en contrepartie, son problème sera résolu en sa faveur. Pesant le pour et le contre, et de sa carrière qu'il s'agisse, la victime a du s'incliner et a remis l'argent demandé, à l'indélicat agent A.M. Et dire que le corrupteur est un policier et le corrompu est de même. Passé un temps, la victime n'a rien vu venir, aucune régularisation administrative n'a été effectuée pour regagner son poste, toujours supendue, elle décida de déposer plainte au niveau du commissariat. Lors de l'enregistrement de celle-ci, aucune preuve matérielle et palpable n'a pu être fournie par la victime du fait que la transaction eût lieu uniquement entre les deux personnes. Alors, il a été décidé de tendre une souricière à l'effet de corroborer les déclarations du plaignant. Revenant à la charge, la victime aurait proposé au policier une rallonge de deux millions s'il venait à lui régler son problème, le corrompu accepta la proposition et c'est ainsi qu'il a été pris en flagrant délit de corruption. A la barre, il rejette toutes les accusations qui lui sont portées et déclara que cette somme de deux millions n'était au fait qu'un prêt et qu'il venait de me le restituer. Pour sa part l'avocat de la défense, récusera la thèse du parquet qui consiste que c'est un acte de corruption dans la mesure qu'aucune preuve matérielle n'existe d'auatant plus que l'intention criminelle est inexitante, autrement dit selon la plaidoirie toujours, ils auraient conclu l'accord ailleurs et non au sein du lieu de travail tout en demandant au tribunal l'acquittement de son madant, concernant la partie civile, celle-ci avait sollicité 50 millions de centimes au titre des réparations civiles. Le tribunal statuera ultérieurement.