En dépit de toutes les lois et dispositions mises en branle pour lutter contre les hausses des prix injustifiées et injustifiables et contre le commerce informel, particulièrement la vente des volailles, certains semblants de commerçants notamment ceux installés au niveau du marché de Souk H'lima au chef-lieu de la wilaya de Tissemsilt, à Khemisti, à Lardjem etc. continuent de faire la loi à leur manière. Les prix pratiqués jusque-là sont devenus énigmatiques, personne n'a pu donner les réelles causes de cette hausse quant au certificat de bonne santé de la volaille et la validité de ce certificat la question ne se pose même pas, ces exigences ne sont que des futilités précisément en ces derniers temps où les propriétaires des hangars semblaient réticents et ne se sont pas trop engagés en production de peur des effets de la chaleur qui a caractérisé la région aussi après la hausse du taux de mortalité. Ce facteur et probablement d'autres ont engendré une hausse des prix du poulet, selon les spécialistes du domaine, ces pertes se sont directement traduites par une flambée qui a atteint 380 et parfois 400 DA/KG, mais le plus contrevenant dans tout cela sont ces prix qui n'ont pas cessé de grimper et encore. Il faut voire la qualité de cette viande blanche, cet état de fait s'est malheureusement répercuté sur le prix du poulet rôti, les restaurateurs le proposent parfois à des prix intouchables, le poulet est vendu par endroit à 900 DA, une situation qui n'a certainement pas arrangé les affaires des petites bourses après que ce maudit poulet ait miraculeusement pris des ailes. Dans pareilles circonstances, l'intervention des contrôleurs des prix et de la qualité est plus qu'urgente pour faire appliquer rigoureusement les lois en vigueur et de réduire les prix de revient du poulet et de le rendre accessible à toutes les bourses.