Encore une fois le citoyen, dépassé par des évènements dont il qualifie de négligence, vient crier son désespoir et son ras le bol à qui veut l'entendre pour dénoncer des bavures et des bêtises liées aux développements de ces cités nouvellement attribuées qui ont fait des « contents malheureux ». Prenons le cas de la commune de Mazagran qui rencontre de grandes difficultés en matière de transport dont les enfants scolarisés ne disposent que de deux minibus. Ces écoliers et leurs parents de la cité 620 logts sise route d'Oran sont confrontés quotidiennement au problème du transport pour le ramassage scolaire. Même l'ETUM, n'arrive pas à couvrir convenablement cette desserte. Des promesses qui n'ont abouti à rien et des habitants qui souffrent cruellement du manque en infrastructure éducative. La seule école actuellement en chantier ne verra pas le jour avant des années, au rythme ou les travaux avancent, et dont les délais ne doivent pas dépasser 18 mois. Alors ou est la solution ? Pour ces 1000 élèves qui sont inscrits dans des écoles situées dans le centre-ville de Mostaganem. Devant cet état de fait, beaucoup de parents ont décidé de maintenir leurs progénitures dans les écoles de la ville, pour parer à toutes éventualités, vu qu'aucune école ne pourra les prendre à Mazagran. Comme ces familles qui habitaient auparavant « Tobana et Derb » et qui ont décidé de laisser leurs enfants dans leur ancienne école primaire Belaîdouni Touati sise route de l'Hôpital, afin de leur éviter un train quotidien difficile. Un vrai parcours du combattant pour ces enfants otages ... ! Les bus de l'ETUM, n'assurent la liaison qu'à partir de 7 heures du matin et n'arrivent à la cité 620 logts que vers 7h 45 mn, pour marquer un temps d'arrêt de 15 minutes avant de quitter les lieux. Un temps qui n'arrange en rien la situation de ces habitants. Cette situation désobligeante contraint parents et enfants à manger loin de leurs domiciles se contentent tout juste d'un sandwich de ‘'Karantika'' pour éviter tout retard l'après-midi en raison de l'éloignement. «Ce problème perdure depuis près de trois mois, et les parents ne cessent de réclamer le transport scolaire pour mettre fin au calvaire des enfants » Torture surtout pour les familles démunies n'ayant pas de véhicule». L'approche de l'hiver, encore un souci parental que les autorités concernées négligent, mais qui a son importance. Le parc roulant dont dispose l'(ETUM) n'arrive pas à couvrir la desserte « Mostaganem-Cité 620 logts », vu que cette rotation est assurée par deux bus, reliant la station balnéaire de Ouréah à Mosta, marquant un arrêt à la cité 620 logts que quand des places sont disponibles dans le véhicule. Les bus de l'ETUM, ne s'arrêtent qu'irrégulièrement du fait qu'aucun panneau d'arrêt n'existe sur la double voie dépourvue de passerelles que les passagers sont obligés de traverser au risque et au péril de leurs vies. Une situation que subissent les locataires depuis leur relogement et qui ne fait qu'augmenter les souffrances de ces enfants scolarisés tiraillés entre l'absence d'infrastructures scolaires et le moyen de transport scolaire et urbain. Ce genre de pénalité oblige ces riverains d'opter, en ultime recours, aux chauffeurs de taxi clandestins qui imposent leur diktat en matière de prix. Ne serait-il pas judicieux à ce que les responsables de la commune de Mazagran, ceux des transports et de l'ETUM de voir, ensemble d'un commun accord et trouver une solution pour ce problème et dégager un compromis qui serait à même de faciliter l'accès au transport de ces habitants. Deux rotations de plus assurant la ligne Mostaganem-ville à la cité 620 logts avec un arrêt ‘'Terminus'' et retour, serait peut-être la solution idoine pour l'instant et qui serait la bienvenue pour les parents et leurs enfants.