La cité Bouamama « el Hassi » à Oran a été le théâtre, mercredi et jeudi derniers, d'une bataille rangée des plus rageuses entre un groupe de ressortissants africains et un groupe de voleurs selon des sources concordantes. Beaucoup d'armes prohibées, des sabres, des fusils de chasse, des cocktails Molotov, des bâtons gros calibre et des pierres ont été utilisées dans l'affrontement entre les deux groupes antagonistes qui a fait trois blessés et deux maisons appartenant aux africains complètements incendiées selon les mêmes sources. Un bain de sang a été évité si ce n'est l'intervention musclée des services de la gendarmerie nationale qui ont tiré des coups de feu en l'air pour séparer les deux belligérants, ce qui a engendré un sentiment de peur au milieu des habitants de ladite cité, tout en croyant à une attaque terroriste à cause des coups de feu, des cris forts des africains et de leurs enfants qui étaient entendus de loin et des flammes qui se sont propagées dans leurs habitations selon les mêmes sources. Les faits de ce drame ont commencé vers minuit, lorsque qu'une bande composée de huit individus armés jusqu'aux dents d'armes blanches a attaqué une cité très connue par la présence d'étrangers, des ressortissants africains. Leur première attaque ; ils ont cerné deux habitations appartenant à des africains dans le but de les dépouiller de leurs biens. Ne se laissant pas faire aussi facilement, un groupe d'africains se constitue rapidement et réplique agressivement à l'aide des armes pour contrer les voleurs, ce qui a convergé en une vraie bataille rangée se soldant par trois blessés, tous des africains. Un, a reçu une balle tirée d'un fusil de chasse, l'autre a vu son pied sectionné par un coup de sabre, et le dernier a failli être égorgé. Le groupe de voleurs après avoir cerné les deux habitations, qu'ils ont incendiées par des jets de cocktails molotov, pour que le feu se propage rapidement créant un climat de psychose chez les personnes qui s'y trouvaient à l'intérieur. Leurs pleurs et leurs cris ont alerté les habitants de la cité qui se sont réveillés de leur sommeil et accourus vers les lieux du drame, pour enfin alerter les services de la gendarmerie nationale qui se sont déplacés en diligence sur les lieux de la bagarre pour calmer les esprits. Mais vu la violence de la bagarre, des coups de sommation ont été tirés en l'air par les gendarmes, permettant ainsi aux habitants présents de sauver onze africains d'une mort certaine par des flammes en furie précisent les mêmes sources. Pourchassés jusqu'aux premières heures de l'aube par les gendarmes, sept membres du gang ont été arrêtés. Parmi eux, le chef de bande. Quant aux africains, onze ont été conduits vers le siège de la gendarmerie nationale à Hai «Yaghmoracen» pour savoir s'ils étaient en situation irrégulière.