A la veille des élections présidentielle de 2014, les partis politiques se dépoussièrent en multipliant les déclarations et les meetings à l'allure de précampagne. Alors que la grosse cylindré politique à savoir le FLN, RND ,TAJ et le MPA , ont déjà fait leurs choix en optant pour l'actuel président de la république, Abdelaziz Bouteflika , d'autre partis s'arrangent pour dire non à la réforme de la constitution, tandis que d'autres se placent sur le banquier des spectateurs en attendant des jours meilleurs! Mais tous sur un tapis mouvant où les positions peuvent bouger d'un jour à l'autre. Longtemps dans l'expectative en attendant d'y voir plus clair et d'apporter des réponses à la question, si vraiment le président Abdelaziz Bouteflika va se représenter en 2014, les différentes formations, que ce soient celles proches du pouvoir ou de l'opposition, ont mis les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu, encouragés par des signaux rassurants sur la reprise d'activité du chef de l'Etat. Accusés de sommeil par les observateurs politique et la presse locale a, qui leurs reproche le peu d'intérêt porté à un rendez-vous aussi important, les partis sont désormais en ordre de bataille avec des alliances qui se dessinent à l'horizon, des positions plus tranchées sur les intentions de candidature et des appréhensions sur les conditions devant accompagner l'opération électorale en termes de transparence et de contrôle. L'agitation et la frénésie "présidentielles" montent crescendo, au fur et à mesure que se dissipent les incertitudes sur les intentions des autorités en terme de respect des délais constitutionnels et se démêlent les questionnements sur l'ordre des priorités, entre tenue des élections et réforme constitutionnelle. Une météo grise qui a plongé les acteurs politiques dans une léthargie létale. Cependant, le ciel semble plus dégagé depuis que le président de la république a repris ses activités présidentielles. Alors que certaines analyses, comme l'ex-ministre de la communication Abdelaziz Rahabi, pariaient sur l'ajournement du scrutin, prévu en principe le mois d'avril 2014, M. Bouteflika a coupé court à ces supputations en faisant référence, dimanche, à cette échéance sans la nommer lors du Conseil des ministres, le premier de l'année en cours après une longue absence du président pour cause de maladie. En effet, il a souligné, au cours de cette séance de travail, l'importance de prendre toutes les dispositions nécessaires en vue d'aborder "dans les meilleures conditions" les prochaines échéances politiques. Le ton est donné. Reste à savoir si Abdelaziz Bouteflika va se présenter à sa propre succession, quoique les déclarations de son parti, le Front de libération nationale (FLN), et ses alliés (les partis : TAJ, MPA, RND) présagent une nouvelle candidature du président de la République. Tour à tour, les potentiels partenaires du FLN dans une nouvelle alliance présidentielle ont proclamé leur soutien inconditionnel au chef de l'Etat. Il s'agit du Rassemblement national démocratique (RND), deuxième force parlementaire, le Mouvement populaire algérien et le Rassemblement pour l'Espoir de l'Algérie, connu plus communément sous l'appellation du TAJ. La nouvelle alliance présidentielle entre les quatre formations est scellée, dans l'attente d'une petite déclaration du président Bouteflika pour annoncer leurs compagnes officielles du soutien de la candidature de Bouteflika pour un quatrième mandat.