Une opération pilote de mise à niveau de l'éclairage public, vient d'être entamée dans le quartier Es-Seddikia (Oran), a affirmé dimanche le directeur général de l'entreprise de wilaya d'Oran de rénovation et de maintenance "EPIC ERMFS". Dans une déclaration à l'APS, M. Mohamed Tayebi a indiqué que cette opération de modernisation de l'éclairage public dans ce périmètre urbain sera gérée avec une nouvelle méthode de surveillance du réseau. Selon le responsable, elle est conditionnée par une rénovation préalable du réseau d'éclairage public constitué pour l'essentiel d'un mobilier urbain vétuste dont les candélabres, les crosses et autres équipements luminaires, hérité de l'ancien schéma d'éclairage de la ville. Une commission ad hoc de l'éclairage public au niveau de la wilaya a été mise en place récemment pour élaborer un plan d'action adossé à une étude du schéma directeur des réseaux d'éclairage public, a-t-il encore souligné. Le parc d'éclairage public de la ville d'Oran dispose de 30.000 points lumineux avec un taux de vétusté de 60 pc, soit 20.000 luminaires vétustes, a-t-on appris. Les travaux confiés auparavant à des entreprises étaient loin de répondre aux nouvelles exigences en matière de fiabilité des réseaux d'éclairage en raison de la faiblesse des moyens humains et matériels et de l'insuffisance des capacités techniques et professionnels de celles-ci, selon M. Mohamed Tayebi. Il a estimé que l'opération de mise à niveau qui touchera progressivement l'ensemble des réseaux d'éclairage public de la ville d'Oran nécessite la mise en place d'un centre de contrôle à distance, système de télégestion avec pour objectif d'assurer un suivi instantané du réseau. "La télésurveillance permet la détection des défauts en temps réel, la mesure des vieillissements des lampes et la réduction de la puissance", a-t-il expliqué. Selon un rapport de la wilaya, les réseaux d'éclairage public évoluent dans des situations peu favorables dans certains quartiers dont notamment "Bouamama" et "Es-sanawbar" (ex Planteurs), où se sont développés des constructions illicites. L'une des principales contraintes dans ces sites est que l'accès des camions est devenu "impossible", a-t-on relevé de même source. Un appel est lancé par les élus locaux pour renforcer les services d'alimentation par de nouveaux postes de transformation.