En effet la situation commence à inquiéter tout le monde et devenir très délicate désatreuse et lourde de conséquences pour la bonne prise en charge des familles telle qu' annoncée par les beaux discours et les promesses, qui n'ont guère rempli les bouches des familles. Dans un temps record, pratiquement toutes les entreprises qui étaient implantées au niveau de la wilaya de Ain Témouchent ont été dissoutes pour de multiples raisons, dont 20 EPE, touchées par la fameuse loi de dissolution- et pour ce faire et face à cette situation devenue alarmante, le siège de l'UGTA est devenu par la force du temps le cible N°1 des milliers de milliers de protestations, formulées quotidiennement au siège de l'UGTA. A entendre le père de famille, venu de la commune de Ouled Boudjemaâ pour solliciter un poste de travail même à titre temporaire pour faire nourir ces 5 enfants, compte tenu de la gravité de sa situation sociale. M. Boucif Bensaâda, chargé de l'organique au niveau de l'UGTA, nous a fait savoir que le nécessaire est déjà fait pour embaucher tous les demandeurs d'emploi dont la priorité sera accordée aux pères de familles. En attendant, ils continueront à sillonner, les artères du grand boulevard à la conquête d'une pièce de monnaie, ne serait-ce que pour acheter une baguette de pain pour nourir leurs enfants. Si Ahmed lui aussi touché par la compression du personnel a lourdement critiqué les chefs d'entreprises, les qualifiants de suceur de sang, qui qui dira : « L'état nous a abandonné et aujourd'hui nous sommes dans une situation de misère inqualifiable, nous n'avons pas demandé de la charité mais juste du travail qui nous a été refusé ». Signalons au poussage que le seuil de la pauvreté est en perpétuelle croissance à Ain Témouchent, et tout porte à croire que l'effervescence et la tension commencent à monter.