Le directeur de l'OPGI de Mostaganem, le chef de la daïra et même le président de l'APC, sont tous interpellés par ces petits enfants- qui se trouvent du jour au lendemain à la rue, victimes de l'égoïsme d'un père insoucieux-, de donner plus de précisions sur le comment de ce père, qui s'est proclamé propriétaire du logement familial octroyé par l'Etat dans le cadre social allant jusqu'à priver sa famille de leur toit légitime. Monsieur le directeur de l'OPGI, pourrait revoir les archives de ses créanciers , il trouvera sans doute que ce locataire qui n'est autre que ce père (abandon de famille) qui a été destinataire de plusieurs mises en demeures relatives aux créances de loyers impayés dont le montant se chiffre à 70 000.00DA. Seulement, ce dernier, qui se fait passer pour un mesquin devant les services de l'OPGI et qui n'a toujours pas honoré ses dettes vis-à-vis de l'OPGI, trouve les moyens financiers pour se remarier et acheter une nouvelle chambre à coucher pour satisfaire les caprices de sa nouvelle dulcinée au détriment de ses enfants. Revenons, à la malheureuse famille qui se trouve dans la rue à l'heure où nous mettons sous presse, le présent article. A l'entrée du nouveau quartier de Chemouma, c'est une petite baraque que nous découvrons , signe d'une solitude d'une famille isolée loin de la vue des responsables , sensés veiller sur le quotidien de ses malheureux enfants qui n'ont trouvé autre secours que cette baraque pour passer la nuit en cette période hivernale qui s'annonce . En entrant à l'intérieur de cette piaule, on est choqué par la scène qui montre une petite fillette de 12ans entrain de réviser ses devoirs sur une table de fortune en s'éclairant à l'aide d'une bougie .Ceci c'est l'introduction du directeur du journal, blessé par ce décor dramatique et laissant la suite de l'article au journaliste de Réflexion. UNE FEMME ET SE ENFANTS LANCENT UN SOS AUX AUTORITES Décidemment la crise du logement est toujours d'actualité et préoccupe toutes les catégories sociales les plus précaires qui ne peuvent se permettre ni jouir de ce confort tant rêvé et convoité qui engendre un problème et une préoccupation permanente pour des opprimés qui crient au secours, mais hélas pour eux, ils ne sont jamais entendus.Dans ce contexte , une femme de 42 ans sollicitant les colonnes de notre journal crie son désespoir et lance un SOS, en dénonçant la passivité des autorités concernées qui ne sont pas du tout impressionner par la situation lamentable à laquelle elle est confrontée, occupant depuis quelques jours une baraque de fortune de deux mètres carrés avec ses deux filles respectivement âgées de 12 ans et 21 ans à la cité« Chemouma » près du bâtiment où elle logeait auparavant , à la merci d'un danger pouvant intervenir à tout moment par des gens mal intentionnés. Cette infortunée, avait eu la malchance d'avoir été répudiée par son mari qui lui avait cédée son logement pour quelques temps. Après 2 ans d'accalmie, un huissier demanda officiellement à cette femme de quitter les lieux, suite à une décision de son ex-mari, qui s'était remarié. Un appel de détresse est lancé aux pouvoirs publics par cette citoyenne pour trouver une solution à la situation de cette pauvre mère qui a été chassée du logement familial qu'elle occupait depuis plusieurs années se retrouvant actuellement dans la rue, Un exemple honteux d'une famille Mostaganémoise, vivant dans le stress d'être agressée et violentée. Le pire dans tout cela, comment un père peut-il sans aucune conscience laisser ses deux filles passer la nuit à la belle étoile.