Alors que quatre maires de la wilaya de Mostaganem, condamnés à des lourdes peines de prison pour de graves délits, continuent à faire la pluie et le beau temps dans leurs communes, sans se soucier d'éventuelles sanctions administratives qui peuvent être décidées à leur encontre par la wilaya de Mostaganem, la wilaya d'Oran, ne recule devant rien quant à l'application de la loi (art 32 du code communal) et éjecte trois maires de leurs fauteuils en l'espace de deux mois seulement. Ceci pour servir de référence à l'administration de la wilaya de Mostaganem !? Face à la gestion scandaleuse de certains présidents d'APC à Oran qui ont mis en défaillance les pouvoirs publics, l'administration de la wilaya d'Oran ne fait point de marche-arrière. Après la suspension des maires d'Ain Turk et de Bousfer, c'est au tour du P/APC d'El Ançor de connaitre le même sort..! Ainsi, le maire de la commune d'Ain Ançor vient d'être suspendu, hier, par le wali d'Oran pour sa présumée implication dans une affaire de dilapidation de foncier et usage de faux. En effet, hier matin, les services de la DRAG d'Oran, lui ont notifié la décision de sa suspension du poste de maire d'El Ançor, en attendant sa comparution devant les instances judiciaires de la wilaya d'Oran. Rappelons qu'en l'espace de deux mois les trois maires de la daïra d'Ain El Turck ont été relevés de leurs fonctions pour les mêmes motifs, à savoir ; détournement et dilapidation de terrains d'assiette urbanisables. Ainsi, après la suspension du maire de la commune de Bousfer pour le délit grave de détournement de terrains appartenant à l'Etat ainsi que de terrains situés dans des zones militaires. Ce dernier, selon des informations, serait accusé de vente illicite de 44 lots de terrain dont 14 lots sont situés dans des zones militaires morcelés en plusieurs lots de terrain d'une superficie allant de 200m2 à 380 m2 pour être revendus ensuite à de tierces personnes contre d'importantes sommes d'argent selon la superficie du terrain et sa situation. Quant au maire d'Ain Turk, il est accusé de transactions douteuses et d'achat de matériels d'un magasin appartenant à l'un de ses proches.