Quand les humains deviennent insensibles et aveugles, ne pouvant distinguer le bien du mal, se détournant de leurs responsabilités et fuyant toutes vérités amères se croyant harcelés par une frange de la société précaire marginalisée qui ne cesse de crier son désarroi en se plaignant à tout venant espérant trouvé un réconfort face à cette injustice sociale des plus discriminatoires qui divise la société de parts et d'autres engendrant des préjudices moraux et physiques , affectant même la santé des citoyens. Comment ne pourrions-nous pas être profondément touché et ému par la situation de cette pauvre Mme Kaddour Aissa Fatima âgée de 45 ans veuve pour une seconde fois ayant à sa charge 04 enfants dont l'âge varie entre 23 et 09 ans, et habitant dans un petit abri de fortune collé au mur à proximité de la grande mosquée de Tobana et ce, depuis plus de 05 mois, un abri, dont la superficie ne dépasse guère les 2 mètres carrés. Eh oui c'est le destin d'une fille de Moudjahid ayant combattu pour l'Algérie au péril de sa vie dont la fille est abandonnée à son sort par des âmes sans cœurs, car au moment où cette famille passe ces nuits en cette période hivernale, blottie dans un endroit de cette tente improvisée au milieu de nulle part exposée à toutes les intempéries climatiques de cette saison froide cherchant un moyen pour se réchauffer elle et ses enfants , certains responsables peuvent être égoïstes et insensibles aux cris de désespoir et de désarroi de cette famille désemparée, ainsi que d'autres vivant la même situation d'abandon, sont bien protégés et dorment bien au chaud confortablement dorlotés par le bruit à peine perceptible des climatiseurs et des chauffages centraux à l'abri de toutes menaces pouvant perturbée leur sommeil . Après nous avoir sollicités, nous implorant de bien vouloir extérioriser son SOS dans les colonnes de notre journal « Réflexion ». Nous nous sommes rendus sur les lieux où réside cette infortunée, qui a pour voisine une autre femme Mme Attou Zohra née en 1955, et qui vit le même calvaire. Pour ce qui est de Mme Kaddour Aissa, sa destinée a basculé, raconte t elle : le jour où son deuxième mari est décédé, c'est ce qui l'a obligé à quitter sa belle famille pour louer un appartement, mais manque de pot car c'est dans le quartier du Derb, qu'elle y trouva refuge et, aussi encore par manque de chance, que les dernières mesures décidées par le gouvernement relative à l'éradication des habitats précaires, ont en fait une victime, car quelques temps après elle s'est retrouvée dans la rue, sans protection et livrée à elle-même, craignant pour sa vie et celle de ses enfants en particulier sa fille âgée de 15 ans. Idem pour sa voisine Mme Attou, mère d'un enfant qui se retrouve dans la même galère. Où sont les associations caritatives et sociales qui doivent dénoncer toute forme de « Hogra » ? Où sont les partis politiques, qui ne se manifestent que lors d'élections, promettant châteaux en Espagne à qui veulent les entendre ? Où sont ces élus locaux qui ont été choisis, sélectionnés, et désignés pour représenter tous les citoyens de la commune de Mostaganem quel que soit leurs statuts sociaux ? Une misérable qui demande quel sera son avenir et qui pourra lui venir en aide. « Peut être que notre nouveau honorable wali, sera sensible à nos pleurs et prendra des dispositions favorables qui nous espérons contenteront toute la population de la wilaya sans aucune discrimination » sollicite cette malheureuse.