Reçue par le chef de la daïra de Mostaganem en novembre 2008, qui lui a promis son relogement dans les trois mois qui suivent, sans suite à ce jour, Mme D.Y, vit toujours sous le même toit qui menace de s'effondrer et sous la menace d'une expulsion imminente décidée par le propriétaire des lieux. Parmi les situations catastrophiques que vivent les citoyens il en existe d'autres qui nous laissent perplexes. Celle que vit Mme D.Y est plus qu'alarmante. Comment vivre, sans avoir peur, sous un toit qui menace de s'effondrer à tout instant ? Et ce malgré les instructions de Mme le Wali, pour son relogement et la visite d'une assistance sociale dépêchée par les services concernées à l'effet de constater de visu la situation très précaire que vit cette famille. Mieux encore, le chef de la daïra qui l'a reçu en audience, lui a promis son relogement dans les trois mois à venir. Mais, hélas, 16 mois après et elle n'a rien vu venir. Dans notre édition du jeudi 27 novembre 2008 nous avons relaté la situation déplorable dans laquelle se trouvait la dénommée D.Y, résidant à la rue Bouazza Abdelkader à Mostaganem. Divorcée depuis 2007, elle vit avec ses quatre enfants, âgés respectivement entre 19 et 5 ans et demi dont elle a la charge totale. Parmi ses quatre enfants, Siham, aujourd'hui âgée de 17 ans et demi, victime d'un accident de la circulation survenu en 1996 après qu'un camion lui ait écrasé les jambes. Choquée, cette adolescente garde un très mauvais souvenir de ce terrible accident qui l'a marquée à jamais car malgré les interventions chirurgicales, elle n'a pas retrouvé la mobilité de ses membres inférieurs. Mme D.Y a un autre garçon Mohamed el Amine, âgé de 15 ans et demi, asthmatique depuis 2006. En plus de ce lourd fardeau, que son ex-époux lui a légué, Mme D.Y tente, bien que mal, d'assumer sa responsabilité de mère malgré la situation déplorable dans laquelle elle se trouve avec ses quatre enfants. A cela s'ajoute l'abandon total du père. Bien qu'il ne rend pas visite à ses enfants ni ne survient à leurs besoins le cas échéant, pour soulager leur maman, il est allé jusqu'à la somme de 180.000,00 dinars que les assurances ont versé dans le cadre des réparations de dommages, suite à l'accident de la suite à l'accident de la circulation dont a été victime Siham, sa propre fille. Il a empoché l'argent et s'en est allé sans aucun remord, au lieu de les mettre à la disposition de sa fille pour ses soins spécialisés et de chirurgie. Pour faire face aux besoins de ses quatre enfants, la maman s'est vue contrainte d'effectuer des ménages chez des particuliers. Mais le problème le plus aigu et le plus urgent est celui du logement, jusqu'à ce jour Mme D.Y habite depuis 2004 dans une habitation privée, sis au n° 33 de la rue Bouazza Abdelkader, où elle occupe une seule pièce d'une superficie de 12 m2 seulement qui menace ruine et que le propriétaire tente de récupérer. Dans cette unique pièce, la maman fait sa cuisine, sa lessive et y dort avec ses quatre enfant. Les murs présentent des fissures en plusieurs endroits et le plafond est complètement délabré. Comme nous l'avons noté dans notre précédente édition, l'attestation de constatation émanant du bureau des statistiques et de l'information de la direction de la protection civile de la wilaya de Mostaganem, en date du 08-01-2004, sous le n° 04/ MHM/MO/MT/2004 mentionne des murs présentant des crevasses en plusieurs endroits et que l'ensemble de l'habitation menaçait de tomber en ruine à tout instant, depuis, une partie du plafond s'est détachée sans faire heureusement de victimes. Par ailleurs, Mme D.Y nous a appris que malgré la promesse faite par la daïra de Mostaganem de la reloger, suite à l'instruction de madame le wali, sa situation demeure à ce jour telle quelle. A cet effet, Mme D.Y, par peur pour ses enfants, plus particulièrement, elle interpelle de nouveau les autorités concernées pour qu'il soit mis fin à son calvaire.