Les services de sécurité de la wilaya d'Oran, ont élucidé le mystère qui a entouré un crime horrible qui remonte à cinq ans, par lequel une femme a tué son propre mari, et pour faire disparaitre le corps, elle l'avait enterré avec froideur dans un puits à l'intérieur de la maison, prétextant qu'il avait disparu mystérieusement de la maison selon des sources concordantes. La genèse de ce vieux crime remonte bel et bien à cinq ans, suite aux déclarations d'une mère au sujet de la disparition de son fils, mêmes déclarations faites par l'épouse qui avait annoncé que son mari depuis qu'il a quitté la maison, il n'a donné aucun signe de vie pour des raisons obscures selon la même source. Cette version est restée valide jusqu'à la semaine dernière, après que l'épouse du mari disparu a décidé de vendre son domicile, un logement précaire qu'elle avait partagé jadis avec son époux situé à la cité « Kara » à Es –Senia. Alors, la transaction de vente une fois achevée, le nouveau propriétaire du logement une fois installé, a décidé de remettre le puits en état de marche pour s'en servir comme tous les habitants de cette cité qui possèdent presque tous un puits à l'intérieur de chez eux, du fait que cette région est riche en ressources hydriques, où l'eau regorge à bon marché selon la même source. Mais à la grande surprise de l'homme, au moment où il a commencé à creuser le puits, il a trouvé un squelette humain, alors stupéfait, il ira directement informer les services de Sûreté de daïra d'Es-Senia qui ont mis en branle une enquête sur ordre du procureur de la République, ayant abouti à l'identification de la meurtrière qui a assassiné atrocement son époux et fait disparaitre son corps dans un puits. Le squelette humain trouvé in extremis, après avoir été analysé, il s'est avéré appartenir au défunt mari que l'épouse a prétendu qu'il a disparu mystérieusement. Quant au médecin légiste, il a découvert que la victime a bel et bien été durement frappée à la tête par un objet tranchant en fer. Les investigations se sont poursuivies jusqu'à l'arrestation du premier suspect, qui n'est autre que l'épouse de la victime, âgée de 38 ans, et qui a reconnu au moindre détail tout au long de l'enquête, les faits qui lui sont reprochés. Elle a été présentée avant-hier devant le procureur de la République qui a ordonné sa mise en détention préventive en attendant sa comparution devant le tribunal pour être jugée d'homicide volontaire avec préméditation.