De récents rapports sécuritaires ont révélé un lien entre le phénomène de la contrebande d'armes en Algérie et les réseaux internationaux qui activent dans le trafic d'armes, principalement au Maroc, en Tunisie, en Libye et qui s'étendent jusqu'à l'Espagne et la France. Des réseaux que les services de sécurité ont précédemment déjoué plusieurs de leurs opérations de trafic d'armes selon des sources concordantes. Selon ces mêmes rapports, l'arrivée des armes à leurs propriétaires, passe par trois étapes, et à travers des canaux et des réseaux multiples, comme cela, c'est produit au cours des six derniers mois, lorsque les enquêtes des services de la gendarmerie nationale ont révélé à el-Eulma (wilaya de Sétif), lors de la saisie d'une quantité d'armes et de capsules explosives, la présence d'un autre réseau criminel composé de six individus résidant à la wilaya de Tiaret, dont l'un d'entre eux, a été trouvé en sa possession deux pistolets de genre « « Beretta » sans la moindre autorisation, ainsi qu'une quantité d'explosifs récupérée de la frontière entre l'Algérie et la Tunisie, où il existe un atelier secret conçu pour fournir toutes sortes d'armes, des munitions et des explosifs aux contrebandiers. Des opérations supervisées par des libyens, et des tunisiens qui activent dans la contrebande d'armes et des munitions depuis la révolution libyenne, car ils obtiennent ces armes et explosifs, des bataillons qui activent sur la frontière entre la Libye et la Tunisie. Le rapport ajoute que le processus de la contrebande d'armes et le trafic dans les régions orientales a rebondi remarquablement, après que le phénomène était limité aux frontières Ouest et Sud. Dans le même contexte, les services de sécurité sont arrivés durant les 24 mois derniers, à démanteler 47 réseaux spécialisés dans le trafic d'armes à feu, et d'explosifs à travers les wilaya de Bordj Bou Arreridj, Batna, Tarf, Souk Ahras, Tebessa, et Guelma, ainsi que le démantèlement de 22 autres réseaux pour la fabrication et l'entretien des armes à travers les wilayas de Tiaret, Sidi Bel Abbès, Khenchela, et Oum Bouaghi, permettant la récupération de 9586 cartouches et 12 Kg matière explosive et 4000 capsules selon la même source. Les opérations de contrebande d'armes selon le même rapport, ne se limitent pas uniquement aux opérations terrestres, mais au-delà des voies aériennes et maritimes. Les services des douanes algériennes sont arrivés durant les deux dernières années à saisir une variété d'armes et de différents calibres, y compris les pistolets « Beretta », et des pairs de jumelles, des balles et des cartouches de chasse, en provenance d'Europe et en particulier la ville de Marseille selon la même source. Le même rapport explique dans sa partie en lien avec la contrebande d'armes à travers la frontière Sud, que le phénomène a connu une remontée significative aidée par la détérioration des conditions de sécurité en Libye, et au Mali, où la contrebande a touché l'armement lourd, tels que les lances roquettes, et les mitrailleuses qui ne sont devenues pas seulement entre les mains des terroristes, mais à la portée des trafiquants de drogue, et les contrebandiers de carburants et des produits d'alimentation précise la même source.