Afin de lever toute équivoque, après que de nombreux citoyens du quartier populaire de « Tobana », ainsi que ceux des alentours de l'hôpital ‘'Che Guevara'', aient tiré la sonnette d'alarme au sujet du rejet des fumées provenant des incinérateurs des déchets hospitaliers de l'hôpital, et dans le souci de bien informer le lecteur, nous avons été reçus par Mme Ouaddah, directrice de l'hôpital, et Mr M.M docteur en prévention et épidémiologie, qui nous ont apporté les précisions suivantes en toute transparence. A la question de « Réflexion » : Est-ce que le personnel paramédical est il conscient des risques que peuvent apporter les émanations de fumées toxiques aux citoyens rejetées à l'extérieur par les cheminées des incinérateurs ? Le Dr M.M, « Il est impératif de détruire les déchets hospitaliers, c'est ce qui ressort de l'instruction N°001 du 04 août 2008 de Monsieur le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière, relative à la gestion de la filière d'élimination des déchets d'activités de soins. Il faut que le citoyen sache que certains déchets hospitaliers qui comportent toutes sortes de bactéries de certaines maladies transmissibles, et contagieuses, comme l'Hépatite, le Sida etc... pour ne citer que celles la, doivent être incinérés dans le but d'éliminer toute traces suspectes pouvant nuire et affecter la santé de la population, et aussi, pour éviter toute propagation de maladie. Certes, un danger à moindre degré peut exister, d'ailleurs, comme tout rejet de gaz toxique pouvant polluer l'atmosphère. Nous pouvons assurer la population que les équipes mobilisées pour ce type de travail, sont conscientes du danger, et font tout pour assurer une bonne maintenance de ces appareils d'incinération et même des banaliseurs existant au niveau de l'hôpital. » L'objectif du DR M.M, c'est de voir un projet se réaliser avec une technologie, permettant une méthode de tri pour recycler les déchets, dans une usine d'incinération, avec bien sûr l'implication des autorités locales au niveau de la wilaya afin de détruire et broyer ces déchets pour l'ensemble des hôpitaux, et même les cliniques privées, avec le respect de toutes les normes de sécurité, et aussi dans un but très écologique comme le souhaite l'ensemble de tout le personnel médical qui est le plus exposé à ces risques d'émanation de gaz toxiques. Il ne faut pas oublier que «La gestion des déchets d'Activités de Soins (D.A.S) est un critère reconnu dans la démarche qualité des soins.