Selon des sources crédibles rapportées, d'intenses recherches et d' investigations auraient été effectuées par les différents services de sécurité en direction d'un dangereux réseau conduit par des ressortissants libyens soupçonnés de contrebande d'armes en provenance de Libye et vendues dans les wilayas de l'intérieur du territoire national. Le réseau comprend près de huit Libyens, parmi eux deux suspects qui ont été arrêtés par les éléments de la sureté de wilaya d'Ain Defla, accompagnés de trois Algériens de la wilaya de Batna, impliqués dans la vente d'un lot d'armes et de munitions, ces derniers ont des liens avec d'autres suspects en fuite activant également dans la contrebande des armes à feu en provenance de Libye selon la même source qui a souligné que des informations importantes atterries auprès des services de sécurité concernés en lien avec la lutte contre le phénomène des armes en provenance de Libye, soulignent la ferme détermination des contrebandiers en fuite pour commercialiser des armes de contrebande en provenance de Libye à travers le sud-est de Tamanrasset et plus particulièrement la région de " Moda "dans la vallée de" à la frontière algéro- Libyenne . Les services de sécurité ont mis en branle une section spéciale pour arrêter les trafiquants recherchés, à la lumière d'informations sur l'infiltration de libyens qui vendent des armes diversifiées de contrebande comme le "Semenov" fusil mitrailleur russe, des pistolets automatiques de calibre "7,65 m", des jumelles et des milliers de différentes balles selon la même source. Malgré le silence qui a entouré cette affaire, la dernière opération effectuée par les services de la sureté d'Ain Defla, a abouti à l'arrestation de ressortissants Libyens qui ont des liens avec le réseau libyen en question qui active en Algérie, en collaboration avec des intermédiaires algériens dans la contrebande d'armes, et de munitions. Par ailleurs, la même source précise que les personnes recherchées ont été identifiées grâce à des informations reçues par les services de sécurité et ils sont activement recherchés à travers le territoire national, notamment à la frontière algéro-tunisienne et la ligne frontalière algéro-libyenne. Cette opération est la deuxième du genre intervenue à quelques jours de l'expiration de l'année précédente suite à la saisie par les services de sécurité de 30 pièces d'armes légères, en plus de 10 jumelles, et 2000 cartouches de calibre de 5,5 mm de contrebande en provenance de Libye vers le territoire national , il a été également saisi quatre véhicules qui étaient en possession de trois contrebandiers libyens qui avaient l'intention de les vendre dans les différentes wilayas du pays pour répondre aux exigences des citoyens algériens qui veulent l'acquisition d'armes de contrebande.