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Relizane et Mostaganem : Sidi Harrat et Sidi Charef en fête
Publié dans Réflexion le 08 - 10 - 2009

Bienvenue dans l'Algérie profonde, là où l'on n'oublie pas les traditions, us et coutumes. Comme l'a toujours voulu la coutume, le couscous a été roulé par les mains expertes des mères et grands-mères, le harnachement des chevaux pour la fantasia a été dépoussiéré et ne manque plus que le lever de rideau sur les festivités selon le programme tracé par la djemaâ à Sidi Harrat dans la wilaya de Relizane comme à Sidi Charef près de Bouguirat dans la wilaya de Mostaganem.
C'est aujourd'hui, comme à l'accoutumée que les Hararta et les Medjaher comme à chaque automne après un repos bien mérité suivant les moissons-battages et les différentes récoltes, et avant la campagne des labours-semailles que commencent à l'instar de toutes les tribus et archs de l'Algérie profonde qu'ont commencé celle de Sidi Harrat dans la wilaya de Relizane et celle de Sidi Charef dans la wilaya de Mostaganem, les festivités. Ce sont des convois entiers de camions transportant des chevaux barbes et arabes de race que nous croisons sur les routes et dont les cavaliers, ces foursanes, auront passé ces derniers jours à confectionner les cartouches de fusils dont les salves égayeront l'assistance et rappelleront ceux-là qui du temps de l'Emir Abdelkader et bien avant fonçaient sur l'ennemi comme un seul homme et qui aujourd'hui leurs enfants le refont dans une Algérie libre pour montrer ce que voulait dire courage et témérité. La salve est de rigueur et n'est pas bien notée l'équipe qui ne réussit pas le galop épaule contre épaule jusqu'à ce que le cri du chef de la chevauchée ne retentisse « Ah, ya R'djel », un ordre qui remplace le « feu » des temps modernes. A Sidi Harrat, aujourd'hui jeudi, débutera en soirée la psalmodie du Saint Coran et les chants de madih que l'on appelle ici « djalala », alors qu'à Sidi Charef elle a débuté, mercredi, hier en soirée. Vendredi matin, les Hararta, comme le veut l'usage, l'étendard de Sidi Harrat, tenu en par un cavalier bien harnaché descendra sous la « borda » d'El Boussaïri qu'entonneront les tolba, ces érudits qui portent le saint Coran dans leur poitrine, comme on dit chez nous. Des érudits qui, tout jeunes, ont appris par cœur les versets du Livre Saint et n'en omettent pas une lettre. Et on ne manquera pas de saluer l'étendard par des salves nourries de baroud dont certains ressentent en son odeur une force qui les ressource. Les enfants de Sidi Harrat, venus des quatre coins du pays et même de l'étranger ne rateront en aucun cas les festivités et ne manqueront pas de se rapprocher plus que jamais les uns des autres. Ainsi, nous retrouverons les Hararta de Zemmora, bien sûr, de Sirat, d'Aïn Tedeles, tels les Belatreche, de Hadjadj et de Mazagran dans la wilaya de Mostaganem, d'Oran, de la wilaya d'Aïn Defla et des centaines d'invités venus d'ici et d'ailleurs. Par contre à Sidi Charef, c'est toute la contrée qui déferlera.

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