Alors que les enseignants affiliés aux syndicats poursuivent leur grève, le ministre de l'éducation met en exécution ses menaces en instruisant les directeurs d'écoles d'interdire l'accès aux établissements scolaires à tous les enseignants en grève. En effet, la solution n'est pas pour demain ; alors que la tutelle brandit son épée, les syndicats de l'Education ne décollèrent pas et la grève se poursuit. Ainsi ,les syndicats de l'Education n'ont pas digéré la décision du ministre de l'Education nationale, Abdellatif Baba Ahmed, de transférer leur procès à la Fonction publique après son engagement à l'issue d'une réunion avec la tutelle de prendre en compte les revendications des syndicats du secteur. Ces derniers ont revendiqué auprès du ministre de l'Education un document écrit affirmant son engagement à tenir les promesses faites aux différents partenaires sociaux et contenues dans les procès-verbaux signés avec ces derniers, plus précisément celles consignées dans le dernier procès-verbal rendu public suite au préavis de grève lancé par l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (UNPEF), et d'autres syndicats. En effet, l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef),ainsi le Conseil national autonome des professeurs d'enseignement secondaire et technique (Cnapest) ont décidé de prolonger leur mouvement de protestation qui était récemment déclaré « illégal » par le tribunal administratif d'Alger. A cet effet, Le porte-parole de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), Messaoud Amraoui a dévoilé que la grève se poursuivra jusqu'à la satisfaction des revendications en suspens. C'est par ce rythme habituel de la part de la tutelle et des syndicats, le conflit continue à couteaux tirés, et les élèves demeurent en otage et payeront la facture de l'égoïsme des autres... !