Au moment où les citoyens des zones rurales souffrent de la précarité liée à l'habitat dans lequel ils vivent, on apprend que 3000 aides à l'habitat rural, financées par le Fonds National du Logement (Fonal), ne sont toujours pas distribuées par les P/APC des différentes communes que compte la wilaya de Mostaganem Cette amère réalité a été révélée par le directeur de l'urbanisme et de la construction de la wilaya, M. Merad Mokhtar, qui a annoncé que plus de 1260 hectares de terre, situées dans les zones rurales, ont été réservés pour accueillir des projets de logements ruraux groupés au profit des citoyens dépourvus de terrains bâtissables. A signaler que le Fonal exige du bénéficiaire de l'aide à l'habitat rural, un terrain d'assiette pour pouvoir réaliser son logement. Cependant, cette exigence est loin d'être satisfaite par la plupart des bénéficiaires, ce qui a poussé les pouvoirs publics à trouver une solution d'échange pour que le dispositif ne se retrouve pas bloqué. A cet effet, des terrains d'assiette ont été délimités à travers toutes les communes de la wilaya pour résoudre définitivement ce problème qui dure depuis longtemps et qui n'a pas pu trouver son dénouement. Par ailleurs, le DUC de Mostaganem a affirmé que 17 000 logements ruraux ont été réalisés dans le cadre du précédant programme quinquennal et prévoit la réalisation de 15 000 autres logements dans le cadre de l'actuel programme. M. Merad a tenu à rassurer les citoyens, habitant les zones rurales, que 5000 logements financés par le Fonal sont en cours de réalisation, à travers la wilaya de Mostaganem dans le cadre du programme complémentaire, dont 70 sont destinés aux anciens habitants du bidonville ‘'Typhus'' et aux citoyens des douars Amarna et Aizeb dans la commune de Mostaganem. Dans ce contexte, nous avons appris que 3000 logements ruraux font l'objet de blocage par plusieurs maires de communes, qui jusqu'à présent n'ont pas procédé à la distribution des quotas de leurs communes sans raison apparente. Cette situation a fait couler beaucoup d'encre et plusieurs citoyens vivant dans la précarité ont sollicité l'intervention des pouvoirs publics pour débloquer la situation et obliger les P/APC à établir les listes de bénéficiaires et les afficher avant que les concernés ne perdent patience.