Le tribunal criminel près la Cour de justice d'Oran, a condamné avant-hier un jeune homme âgé d'une vingtaine d'années à la prison à perpétuité après avoir été reconnu coupable de crime d'assassinat de son propre père, un drame arrivé au quartier de « Saint Pierre ». La sentence a été allégée suite à l'appel qu'avait formulé le condamné alors qu'il avait écopé dans un premier jugement de la peine de mort. Les faits de cette affaire selon le déroulement du procès, se sont passés en 2011, suite auxquels, les services de sécurité avaient été avertis suite à un appel téléphonique donné par l'un des voisins, invoquant la présence d'un homme sévèrement poignardé de plusieurs coups sur son corps, et abandonné à l'intérieur d'un atelier de confection de vêtements. Au reçu de l'appel, des secours urgents ont été engagés permettant à l'évacuation de la victime vers les urgences de l'hôpital, mais cette dernière a quitté la vie vu la gravité de ses blessures, après quatre jours de combat avec la mort. Une enquête approfondie mise en branle par les enquêteurs, avait abouti immédiatement à identifier le suspect, qui n'était autre que le propre fils de la victime. Arrêté sur le champ, il reconnait au cours de son audition que c'est lui le coupable, qui a poignardé mortellement son père arguant comme causes, la tyrannie que faisait peser son père sur lui, notamment après le décès de sa mère. Ne pouvant supporter davantage, la dictature de son père envers lui, le suspect raconta que ce jour du drame, avait complètement perdu la raison en versant toute sa colère sur son père, en recourant à la violence qui s'est terminée par sa mort, en le poignardant de sept coups avec un ciseau sur plusieurs parties du corps. Le meurtrier au cours de l'audience a réitéré ses dires, en déclarant devant les juges, qu'il ne manifeste aucun regret, ni remord d'avoir tué son propre père, du fait de la rage qu'il portait en lui, le rendant complètement insensible, d'ailleurs ce qui a été confirmé par un certificat médical. Après l'intervention de toutes les parties, le tribunal criminel a infligé à son encontre la peine citée supra.