C'est officiel ! Le président sortant, Abdelaziz Bouteflika, est candidat à l'élection présidentielle d'avril 2014, Abdelmalek Sellal l'a confirmé officiellement, ce samedi, depuis Oran. Avec l'annonce de la candidature de Bouteflika, l'équipe est au complet, en attendant la confirmation officielle de la candidature des autres candidats par le Conseil constitutionnel. Dans la matinée d'hier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a annoncé, à Oran, la candidature du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l'élection présidentielle du 17 avril prochain. ‘'Je vous annonce, aujourd'hui, la candidature du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à l'élection présidentielle du 17 avril prochain'', a déclaré Sellal au cours d'une conférence de presse, tenue, à Oran, en marge de la cérémonie d'ouverture de la Conférence africaine sur l'économie verte. A moins de deux mois de cette élection présidentielle, après l'annonce de la candidature de Bouteflika, 103 candidats ont annoncé leur intention de briguer le suffrage des électeurs algériens. Parmi ces candidats, dont beaucoup d'anonymes, on retrouve le nom de l'ancien chef du gouvernement, Ali Benflis, qui avait perdu en 2004 face à Bouteflika. Dans cette ruée à la candidature qui a attiré des inconnus du bataillon, peu de partis politiques ont engagé officiellement leurs candidats. S'agissant du FLN, celui-ci a apporté son total soutien à une 4ème candidature de Bouteflika. Un soutien qui a été renforcé par le ralliement à cette option, de 42 autres partis politiques sous la houlette du président su parti TAJ, M. Amar Ghoul, ainsi que le parti du Rassemblement National Démocratique(RND) et le parti d'Amara Benyounes (MPA). Les islamistes absents et Ali Belhadj, interdit d'élections Pour ce qui est des partis islamistes, les 3 principaux partis islamistes algériens ne présenteront aucun candidat à la prochaine élection présidentielle du 17 avril prochain. Ennahda, le Front pour la justice et le développement (FJD) et le Mouvement de la société pour la paix (MSP) ne participeront pas à la prochaine échéance électorale qui aura lieu le 17 avril 2014. Le MSP, principal parti islamiste et issu des Frères Musulmans et son président Abderrazak Makri ont affirmé que : « Cette décision de boycott a été votée par tous les partis islamistes ». Le résultat était sans appel, une grande majorité souhaitait ne pas participer aux élections, estimant que Bouteflika n'aurait pas aucun mal à remporter celle-ci. De même que le numéro 2 du FIS dissout, Ali Belhadj, qui a été interdit d'élections. Ce dernier avait affirmé, jeudi dernier, avoir envoyé lundi une lettre au ministre de l'Intérieur afin de comprendre les raisons qui ont motivé les autorités à lui refuser la délivrance d'un formulaire de candidature à la présidentielle. Rappelons, que le numéro 2 du FIS dissout s'était rendu, le 2 février, au ministère de l'Intérieur, afin de retirer un formulaire de candidature à la présidentielle. Il avait effectué une deuxième tentative le 16 février, en vain. Ali Benhadj avait été emprisonné durant douze années pour « crime contre la sûreté de l'Etat », avant d'être libéré en 2003 et privé de ses droits civiques et politiques. Le pouvoir algérien a réitéré son engagement quant à la transparence de la prochaine élection d'avril 2014. Rappelons que, le président Abdelaziz Bouteflika a donné instruction, jeudi, au gouvernement pour que l'élection présidentielle prévue le 17 avril prochain, soit « au-dessus de tout soupçon », dans une démarche pour rassurer l'opposition quant à sa transparence.