En marge de la conférence nationale des jeunes et des étudiants du FLN, organisée par le bureau politique à l'hôtel Mazafran de Zéralda, le SG du FLN, M. Saâdani n'a pas manqué de répondre aux accusations d'Ali Benflis, portant sur la fraude aux signatures : « La fraude n'est qu'un prétexte pour ceux qu'ils ont peur du vote », a-t-il affirmé. ‘'Ali Benflis ou quiconque peut dire ce qu'il veut, mais seul le Conseil constitutionnel peut trancher là-dessus'', tonnera-t-il, en appelant les partis à mobiliser leurs militants pour surveiller les bureaux de vote. Par ailleurs, le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saadani a qualifié « d'hors-la loi » ceux qui descendent et appellent à descendre dans la rue pour s'opposer à la candidature de Bouteflika pour un 4e mandat en jugeant de «non-sens» les accusations de Benflis à l'administration. Lors de la conférence de presse, animée vendredi, à Alger, le secrétaire général du FLN a indiqué son parti est présent dans les quarante-huit wilayas et dans les villages. S'agissant des critiques faites aux parrainages collectés au profit de Bouteflika et qui ont été traités d'exagérés, Saadani affirme que sa formation a mobilisé des hommes qui étaient prêts même à collecter plus de 3.000.000 signatures, si ce n'est le lapse de temps qui était court, selon lui. Quant aux accusations de Benflis à l'administration d'avoir recouru à la fraude, Saadani a tenu à lui répliquer en annonçant: « La seule autorité habilitée de statuer sur ces faits est bel et bien le Conseil constitutionnel », ajoutant que tout ce qui se dise en dehors de cette instance n'a aucun sens. Au sujet des partis qui appellent au boycott du scrutin, Saadani a souligné que « ceux-ci fuient les urnes » et qu'« ils n'ont pas confiance en leur popularité », estimant que ceux qui s'agitent contre un 4e mandat de Bouteflika « ne sont qu'un groupuscule composé de dizaines de personnes ». Dans un autre volet, concernant l'état de santé du président candidat, le secrétaire général du vieux parti a fait savoir que sa santé « s'améliore de mieux en mieux », tout en donnant implicitement de signes forts que sa campagne électorale sera bien menée en rassurant que Bouteflika n'a pas besoin d'une campagne électorale. Par ailleurs, M. Saâdani a indiqué que « dans une élection, l'on doit préciser clairement sa position : ou on participe ou on ne le fait pas », a-t-il asséné. Il ajoutera : « on ne peut pas boycotter les élections tout en programmant des activités durant la campagne électorale ».