La Russie, par l'intermédiaire de son ministre des Affaires étrangères, Serguei Lavrov, a déclaré que des « parties étrangères » veulent créer le chaos en Algérie. Ces parties « ont ouvert plusieurs fronts près des frontières algériennes depuis la Libye, la Tunisie et le Mali », a-t-il précisé. Serguei Lavrov en a profité pour réitérer le soutien de son pays à l'Algérie, qui serait selon lui, la cible des instigateurs qui insistent pour y écrire le dernier épisode d'un supposé printemps arabe. Le ministre russe des affaires étrangères estime que les conspirateurs établissent leurs plans à base d'une politique d'influence en misant sur les minorités populaires et les réseaux terroristes. Il a cependant conscience que l'Algérie est parfaitement au courant, analysant de très près ce type de menaces. En effet, soumis à une très forte pression depuis le début de la guerre civile en Libye, les forces de sécurité algériennes ont misé sur leur expérience acquise sur le terrain de la lutte antiterroriste. Des milliers d'informations et de témoignages de première main ont d'ores et déjà été analysés et recoupés par les services secrets algériens. Dans leur banque de renseignements les services de sécurité ont déjà arrêté plusieurs agents du Mossad et identifié des réseaux terroristes nouvellement constitués. Les marines dont le nombre serait d'une cinquantaine ont pris position au sud de la Tunisie, à proximité des frontières algériennes depuis le mois de janvier 2014. « Un avion de type hélicoptère s'y est installé aussi », précise le Los Angeles Times. Il ne s'agirait que de l'aspect visible de l'iceberg et de l'énorme stratagème visant l'Algérie. Depuis la fin de l'année 2013 des informations font état d'une forte présence d'agents des services de renseignements américains et d'agents de l'Africom au sud de la Tunisie. Même si les USA prétextent leur présence en Afrique pour "lutter" contre le terrorisme et préserver leurs intérêts, il est évident que les réserves de gaz et d'autres minéraux en Algérie, ne laissent pas les USA indifférents.