L'absence des autorités de la ville de Mostaganem oblige certains citoyens à dénoncer et demander l'aide des plus hautes autorités de la wilaya en l'occurrence M. le wali. Ces dénonciations concernent en premier lieu bien sûr comme toujours, l'insalubrité qui engendre un pourrissement du quartier qui malheureusement croule sous les ordures ménagères et autres. Très écœurés par la situation de dégradation de leur quartier « les 800 logements », lequel connait un abandon de la part des autorités concernées, d'ailleurs comme l'ensemble des quartiers et cités de la commune de Mostaganem, les citoyens Benzineb Ahmed et Zaimeche Abdelhafid ont sollicité un espace de notre quotidien pour exprimer leur ras le bol et dénoncer ce laisser aller qui perdure. Un état de fait qui laisse apparaitre des carences dues à la négligence et au je m'en ‘'foutisme'' des responsables locaux qui ne semblent guère inquiets des conséquences qui peuvent en découler. Nul n'ignore que cette insalubrité peut hélas favoriser la prolifération des rats et toutes sortes d'animaux nuisibles à la santé du citoyen. Ces deux locataires nous ont fait une description amère des états des lieux qui n'honore malheureusement ni les responsables à tous les niveaux ni les locataires et copropriétaires qui résident dans cette cité dont le pourrissement et la dégradation ont eu raison de ses infrastructures et édifices qui abritent des milliers de personnes, une situation qui a atteint son paroxysme. En plus de l'érosion, nos interlocuteurs nous confirment que les caves des bâtiments sont inondées des eaux stagnantes qui à la longue, laissent échapper des odeurs nauséabondes qui doivent sûrement affecter la santé des plus petits, ces innocents qui s'amusent dehors sans pour autant mesurer les dangers qui les guettent. Pour information, avant de saisir le journal, ces respectables citoyens ont auparavant sollicité M. le président de l'union de la wilaya du mouvement associatif par lettre dont nous détenons une copie et ce en date du 14/07/2011. Le contenu de ce courrier fait état de plusieurs dépassements qui nuisent à l'environnement, aux espaces verts qui n'existent pratiquement pas, et comble de malheur à la santé du citoyen. Une dénonciation qui incrimine ces gens censés veiller à la sécurité et à la salubrité du citoyen. N'est t il pas stipulé dans le code communal ‘'article 75'' que le président de l'APC est garant du respect des droits et libertés des citoyens, il est chargé notamment de sauvegarder l'ordre public et la sécurité des personnes et des biens et de maintenir le bon ordre dans tous les endroits publics où ont lieu des rassemblements de personnes etc... Face à ce constat, les deux citoyens lancent un appel de détresse à qui de droit pour prendre en charge ce problème qui n'a que trop duré.