C'est après une panoplie de correspondances adressées à qui de droit par la population servie par le chemin communal reliant la RN 14 à « Ghabet Ouda » et faisant passage au douar Benwahchia et allant même jusqu'à la localité de « Abid », que ce chemin, entre deux communes à savoir Takhmaret et Ain Hedid, a fait l'objet d'une inscription en PCD complémentaire soit deux tronçons. Le 1er tronçon relie la RN-14 au douar Benwahchia, long de 9 km selon les intitulés de ces deux marchés dont ont bénéficié deux entreprises, une de Tiaret pour l'APC de Takhemaret et l'autre de Tlemcen pour l'APC d'Ain-Hedid à moins de 54 millions de dinars chacune comme il convient de signaler que l'intitulé de ces 2 marchés est clair et précis : la réhabilitation puisqu'auparavant ce chemin était goudronné et ayant fait l'objet d'une dégradation et sur cela une opération de réhabilitation a été inscrite en PCD complémentaire pour les deux communes consistant à renforcer la couche de base et qu'au départ des travaux étaient prévus en triple-couches. Cependant, le wali Hadj Mohamed Bousmaha en visite de travail et d'inspection n'a pas mâché ses mots et à l'adresse des responsables concernés il dira : « C'est du bricolage et ce chemin doit être réalisé en béton bitumineux ». Mais rien de cela n'a été fait, les 2 entreprises ont inventé une couche en fondation se servant du tuff et la réalisation a été en deux couches après les 2 entreprises ont été bénéficiaires de 2 avenants en dépit des violations des instructions du wali (mentionnées sur PV de visite et aussi dans deux correspondances envoyées par les soins du wali et du secrétaire général au DTP et aux services concernés). Par ailleurs, il y a lieu de signaler qu'après une enquête diligentée par l'administration, un trou de distance a été relevé, l'intitulé prévoit 18 km alors que les services techniques n'ont constaté que 13 km, 600 soit 6,8 km pour chaque tronçon et l'amère vérité c'est qu'après deux années de réalisation, le chemin communal fait l'objet d'une dégradation énigmatique et la population vit le calvaire et une petite réflexion dans les correspondances adressées aux instances concernées serait révélatrice de beaucoup de secrets. Cependant, le scandale a éclaté après la disparition mystérieuse de l'entreprise réalisatrice qui a fui la réception définitive du projet en rappelant qu'elle a perçu 37 millions de dinars et lui reste 17 millions de dinars en notant que l'entreprise de Tiaret aurait perçu 54 millions de dinars avec une réserve de laboratoire où certains analystes prévoient que l'assurance décennale a fait défaut lors de la réception du projet...mais où sont passés les 10 milliards de cts que l'Etat a injecté pour répondre aux exigences de la population qui emprunte ce chemin très vital et d'un impact économique consistant ...ce dossier explosif va certainement faire tomber des têtes. Une enquête est en cours apprend-on de sources sécuritaires.