Le tribunal criminel siégeant près la nouvelle cour de Mostaganem, en sa 3ème session criminelle ordinaire, a statué sur une affaire d'enlèvement et de menace de mort, crime réprimé par les articles 291 et 292 alinéa 2 conformément à l'acte d'accusation. La genèse de cette histoire, qui a eu pour théâtre la plage des Sablettes et la salamandre à la date du 14 octobre 2008 où le nommé B. Djamel, a été victime d'un complot de sa belle mère, aidée par deux complices qui après avoir été enlevé et maltraité, le lendemain 15 octobre, il a été abandonné, à proximité de la localité de Stidia. Ce n'est que le 17 octobre que l'intéressé à été délivré par un citoyen de passage. L'enquête diligentée par les éléments de la sécurité, a permis de déterminer que l'accusé principal a agi de la sorte pour que la victime « son beau fils » se désiste de la part de son appartement. A la barre, les trois accusés K. Keltoum, A.AEK, et H. Abed tentent de se disculper, en racontant leur propre scénario et rejettent catégoriquement avoir menacé la victime. Le représentant du ministère public, a requis la peine de 10 années de réclusion criminelle. Au terme d'une plaisante plaidoirie du jeune avocat de la partie civile, qui a manifestement mis en exergue les éléments contenus dans le dossier, tout en mettant en relief, les contradictions et confusions relevées lors du débat. La défense a plaidé l'acquittement en l'absence de preuves irréfutables.