Alors que le bilan humain des attaques aériennes de Tsahal contre la bande de Gaza a atteint les 100 morts, le Premier ministre israélien affirme qu'"aucune pression internationale ne nous empêchera de frapper les terroristes". Pour le cinquième jour consécutif, l'aviation israélienne continue ses raids sur la bande de Gaza, vendredi 11 juillet, sans parvenir à arrêter les tirs de roquettes des groupes armés palestiniens. Cent morts en cinq jours. L'aviation israélienne a mené 210 raids en 24 heures dans la bande de Gaza, dont 50 durant la nuit de jeudi à vendredi, contre des objectifs liés au Hamas islamiste, qui contrôle le territoire. Huit Palestiniens, dont une femme, ont été tués dans des raids distincts sur des maisons, vendredi matin. Depuis le début de l'offensive israélienne, lundi, 100 personnes ont été tuées dans l'enclave palestinienne, selon les services d'urgence. Des son coté, l'ONU s'inquiète d'une possible violation des lois de la guerre."Nous avons reçu des rapports troublants sur le fait que nombre de victimes civiles, y compris des enfants, sont le résultat de frappes sur des maisons", a déclaré la porte-parole du Haut Commissariat aux droits de l'homme des Nations unies, Ravina Shamdasani. Selon elle, "ces rapports appellent à des doutes sur le fait que ces frappes sont conformes aux lois humanitaires internationales et aux lois internationales sur les droits humains". Nétanyahou veut "frapper les terroristes". Face aux interrogations de la communauté internationale, le Premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, a déclaré qu'"aucune pression internationale [n'] empêchera [Israël] de frapper les terroristes", lors d'une conférence de presse au ministère de la Défense à Tel-Aviv.