Par manque d'organisation de la part des services concernés par le transport, Ammi Corso qui n'est jamais sorti de son bled et qui n'a jamais pu se débrouiller facilement un taxi pour se rendre au centre ville, est perplexe car devant voyager hors de la wilaya, il ne sait par quoi commencer. Atteint de plusieurs maladies dont deux(02) chroniques et par manque de spécialistes à Mostaganem doit se rendre illico presto à Oran pour d'éventuelles consultations et analyses. De tous les mois de l'année, Ammi Corso n'a pas trouvé mieux pour se rendre à Oran que le mois de Ramadan et la période caniculaire qui sévit à travers tout le territoire. Dès sa sortie de son logis, il peine à trouver un taxi pour se rendre à la place du 17octobre (trois ponts) car par manque de civilités et du fait que l'individualisme a prit le dessus dans la société algérienne, aucun de ces humanoïdes dernière génération ne cède la place à l'autre, même si cette personne rampe. Par hasard, il rencontre un enfant de son quartier qui après plus d'une demie heure d'attente et de bousculades, lui cède sa place. Arrivé vers 08 heures 30mn à la place sus indiquée ci-dessus, il prend le bus qui le conduira à la gare routière, mais il doit supporter l'attente, le brouhaha de cette marée humaine et surtout la canicule qui s'annonce poussant le mercure à plus de 30°c car le bus ne démarrera pas de sitôt du fait que le receveur doit bourrer le bus jusqu'à ce qu'il soit plein à craquer et c'est de là que commence le parcours du combattant. Arrivé à la gare routière, il prend le car qui est vétuste à destination d'Oran qui n'est pas une ligne directe doit s'arrêter à tous les villages. Au départ, Ammi Corso n'est pas au bout de ses peines car une bagarre entre deux voyous éclate imputant cela à ramadan où un de ces jeunes a failli blesser par mégarde Ammi Corso. Ce dernier arriva à Oran entier grâce à Dieu où par bonheur, il rencontra un jeune oranais de bonne souche qui le prit en charge. Après quoi, AMMI Corso put rejoindre Mostaganem sain et sauf avec l'aide de ce jeune. Arrivé à bon port, Ammi Corso tel une loque humaine dira « Raghma temarmida mazal el fir fi beladna oua oulidatna »