L'espoir d'une trêve durable entre l'armée israélienne et le Hamas s'est à nouveau brisé mardi avec la reprise des hostilités de part et d'autre de la bande de Gaza. Au total dix Palestiniens ont été tués, dont la femme et la fille du chef militaire du Hamas, depuis la rupture du cessez-le-feu. La trêve entre l'armée israélienne et les Palestiniens n'aura été qu'un feu follet. Le cessez-le-feu observé depuis le 11 août a été rompu, mardi 19 août, avec des tirs de roquettes sur Israël et des raids aériens sur la bande de Gaza. Dix Palestiniens sont morts lors de ces attaques, dont la femme et une fille de Mohammed Deif, le chef militaire des Brigades Ezzedine Al-Qassam, la branche armée du Hamas, selon le numéro deux du bureau politique du mouvement islamiste, Moussa Abou Marzouk, qui a publié l'information mercredi matin sur Facebook. Pour le moment, aucune information n'a été donnée concernant le sort de son chef qu'Israël a tenté d'assassiner cinq fois par le passé. Selon le numéro deux, Israël cherchait "un prétexte pour prendre pour cible un grand responsable du Hamas". Mohammed Deif est une "cible légitime à liquider", a affirmé un ministre israélien pour justifier cette tentative d'assassinat par l'Etat hébreu. La rupture du cessez-le-feu, qui expirait à 21H00 GMT, a stoppé les pourparlers en cours au Caire entre Israéliens et Palestiniens pour transformer cette pause en trêve prolongée : les émissaires israéliens rappelés par leur gouvernement ont repris le chemin d'Israël. Les négociateurs palestiniens devaient quitter la capitale égyptienne mercredi matin. "Le cessez-le-feu est mort et Israël est responsable", a dit Azzam al-Ahmed, le chef de la délégation palestinienne au Caire.