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La fin de Belkhadem ! LE PRESIDENT BOUTEFLIKA MET FIN AUX FONCTIONS DE SON CONSEILLERET MINISTRE D'ETAT, ABDELAZIZ BELKHADEMET LUI INTERDIT DE S'APROCHER DU FLN
Dans un coup de poker désespéré aussi démoniaque que dévastateur, et avec la même violence dans le discours qu'utilisait autrefois son ancien rival, Ali Benflis, l'ancien patron du FLN, Abdelaziz Belkhadem récidive et tente un autre forcing contre l'actuel SG du FLN qui lui a couté cette fois-ci sa peau. Ainsi, l'ancien homme fort du FLN et le conseiller personnel du Président vient d'être destitué par le président de la République, qui n'a pas pris de gants pour limoger son propre conseiller, du fait que la stabilité du vieux parti et de l'Algérie passe avant les amis. Lâché par ses alliés qui se sont retrouvés chétifs devant le coup de balai du Président Bouteflika dans la fourmilière politique, Abdelaziz Belkhadem pleure aujourd'hui son costume de ministre d'Etat et son rêve de se voir un jour à la tête du FLN s'évapore à tout jamais. C'est une chute politique sans précèdent ce que vient de subir l'ex secrétaire général du parti FLN, Abdelaziz Belkhadem, nommé à l'occasion de la dernière campagne électorale de la présidentielle du 17 avril 2014, ministre d'Etat, conseiller spécial du Président de la République. En effet, Abdelaziz Belkhadem vient d'être éjecté de tous les postes qu'il occupait à la Présidence ou au sein du parti FLN. Cette décision a été prise par M. le président de la République, selon la dépêche de l'agence officielle APS. Belkhadem a été limogé en sa qualité de ministre d'Etat, conseiller spécial à la présidence de la République, et il s'est vu interdire toute activité en relation avec l'ensemble des structures de l'Etat", a indiqué la source, qui souligne que le décret présidentiel a été signé hier matin. C'est-à-dire quelques heures avant la tenue du conseil des ministres prévu ce jour-là. Cependant, la nouveauté dans le communiqué de la présidence, c'est l'ordre donné au secrétaire général du parti FLN, Amar Saadani, de prendre les mesures nécessaires afin de mettre fin aux fonctions de Abdelaziz Belkhadem au sein du parti et interdire sa participation aux activités de l'ensemble de ses structures. Cette instruction a surpris plus d'un, puisque c'est la première fois que le présidentAbdelaziz Bouteflika, Président d'honneur du FLN, intervient directement dans les affaires du parti. Certains observateurs disent que cette décision était prévisible du fait que Belkhadem avait des ambitions qui entravaient le bon fonctionnement des structures du parti. Des entraves maintes foisdénoncées par l'actuel SG du FLN, Amar Saadani, qui s'est vu obliger, lors de la dernière session du comité central, de refuser l'accès à la salle de réunion aux partisans de l'ex secrétaire général. Festin au bureau politique du FLN
Le Limogeage d'Abdelaziz Bouteflika de ses fonctions au sein du parti FLN , a été annoncé avec tambour et trompette et qu'il n'y aurait « pas de partage de gâteau » entre les pro –Belkhadem et les pro-Sadani».. « C'est une mort politique », commente Mustapha Maazouzi, membre du bureau politique du parti et chargé de l'intérim en l'absence du secrétaire général Amar Saadani, en congé , selon TSA. « Abdelaziz Belkhadem a touché aux fondements du plus grand parti de l'Algérie qu'il a voulu déstabiliser », ajoute M. Maazouzi. « La direction du FLN appliquera à la lettre les orientations du président de la République qui est, également, président d'honneur du parti, une mesure d'exclusion de Belkhadem du parti sera engagée », assure notre Maazouzi. Ayant toujours l'ambition de revenir à la tête du FLN après avoir été évincé par le comité central le 31 janvier 2013, Belkhadem n'a pas hésité à impliquer le président, Abdelaziz Bouteflika, à travers ses déclarations. Ainsi, Belkhadem paye son indiscipline qui lui a couté l'exclusion pure et simple de la vie politique et rejoint malgré lui l'ancien chef du gouvernement, Ali Benflis, dans sa traversée du désert.