Selon, le célèbre centre de recherche américain think tank, ‘'le'' Pew Research Center ‘', le chiffre des personnes nées en Algérie qui se sont établies à l'étranger de 1990 à 2013 est passé à 1.770.000 algériens, alors que le nombre des personnes d'origine algérienne vivant à l'étranger en 2012 sont au nombre de 7 millions, dont 4,5 millions vivent en France selon Djamel Ould Abbes. Selon l'Aida, les Algériens ou personnes d'origine algérienne vivant en France en 2012 sont au nombre de 5 millions. Alors que les dernières statistiques du 1er janvier 2014, révèlent le nombre d'habitants en France est passé à 66 millions d'habitants, les cinq millions d'algériens qui vivent en France représentent 13,5% de la population française. Soit Un sur treize Français est Algérien. En effet, les nouveaux Français sont, depuis plusieurs années maintenant, essentiellement originaires du Maghreb et plus particulièrement de l'Algérie. Selon Gilbert Meynier, spécialiste de l'histoire de l'Algérie, et Tahar Khalfoune, le nombre de résidents d'origine algérienne en France en 2012 peut-être estimé à 4 millions, dont 2 millions de bi nationaux.. Pour Séverine Labat, politologue, chercheur au CNRS/CADIS, et auteur d'un livre en 2010 sur les binationaux franco-algériens La France réinventée. Les nouveaux binationaux franco-algériens, « Même si le chiffre de 4 millions de Franco-Algériens doit être manié avec prudence, il signale l'ampleur du phénomène ». Bernard Godard et Sylvie Taussig estiment que le nombre d'Algériens de nationalité ou d'origine en 2008 est à plus d'un 1,5 million de personnes en France, soit la communauté musulmane la plus importante et la plus ancienne dans le pays. Plus de 7 millions de personnes d'origine algérienne vivent à l'étranger Selon l'Aida, l'Association internationale de la diaspora algérienne à l'étranger, créée à Londres en 2012, les personnes d'origine algérienne vivant à l'étranger en 2012 sont au nombre de 7 millions. (En France : 5 000 000, Grande-Bretagne : 50 000, Canada : 100 000, Italie : 50 000, Belgique : 50 000, Allemagne : 22 000, Etats-Unis :20 000, Tunisie : 18 000 et au Maroc : 15 000). Selon une étude de l'Institut national de la statistique et des études économiques (l'INSEE), les immigrés algériens et leurs enfants (au moins un parent né en Algérie) étaient 1 713 000 en 2008. Ces chiffres n'incluent pas la 3e génération et les suivantes, ni l'immigration illégale, ni les Harkis et leurs descendants, français de naissance, et donc non dénombrés par l'Insee comme immigrants ou issus de l'immigration algérienne. Selon Gilbert Meynier, spécialiste de l'histoire de l'Algérie sous la domination française, et Tahar Khalfoune, le nombre de résidents d'origine algérienne en France en 2012 peut-être estimé à 4 millions, dont 2 millions de binationaux. 1.770.000 Algériens établis en France entre 1990 et 2013 Une étude publiée le 2 septembre par le think tank américain Pew Research Center et se basant sur les données de l'Office de la migration internationale des Nations Unies, révèle que 930.000 personnes nées en Algérie vivaient à l'étranger en 1990. Le chiffre passe à 1.040.000 en 2000 et 1.710.000 en 2010 pour s'établir à 1.770.000 en 2013. En 2007, les immigrés représentent 8,3 % de la population vivant en France, soit 5,2 millions de personnes. Ils sont en majorité originaires d'Algérie, du Maroc ou du Portugal. Depuis le début des années 2000, les acquisitions de la nationalité française par décret demeurent le mode d'acquisition le plus répandu et représentent plus des deux tiers de l'ensemble des acquisitions en 2008. Dans neuf cas sur dix, il s'agit d'une naturalisation. Le nombre d'acquérants par mariage a diminué de moitié entre 2007 et 2008, en raison du passage de deux à quatre ans de la durée minimale du mariage pour ouvrir la possibilité de devenir Français. Il est ensuite resté stable en 2009. Le chiffre de 1.770.000 algériens établies en France est tiré d'une carte publiée le 2 septembre par le think tank américain Pew Research Center et se basant sur les données de l'Office de la migration internationale des Nations Unies. La carte détaille les pays d'origine et de destination des flux migratoires dans le monde. La Division de la Population au sein de l'ONU, donne le qualificatif de migrant international à une personne qui vit depuis au moins une année dans un pays autre que celui où il ou elle est né(e). Les chiffres confirment en données brutes que la crise violente des années 90 a été le début d'un nouveau grand flux migratoire des Algériens et s'est poursuivie dans les années 2000 marqué par un reflux des violences. Les chiffres de Pew ne donnent pas de détails mais de manière empirique on sait que le mouvement de migration a pris son élan dans le milieu des années 90 – aux alentours de 94, 95 – alors que le pays connaissait un escalade des violences. Les années 2000, sous le règne de la « réconciliation » et malgré le reflux des violences ont connu un renforcement de ce mouvement d'expatriation. Entre 1990 et 2000, alors que les violences étaient généralisées il y a eu un accroissement très modéré de 110000 nouveaux expatriés algériens. Mais dans les années 2000 dites de « réconciliation » ou de « paix relative » sous le règne de Bouteflika, ce sont 670000 nouveaux expatriés qui se sont rendus en Europe, en France notamment, ou en Amérique du Nord (Canada). Entre 2010 et 2013, ce sont 60.000 nouveaux expatriés qui ont été enregistrés. Mais les années 90 ont bien été les déclencheurs d'un mouvement qui n'a pas été stoppé par le reflux des violences. Les données fournies ne donnent pas de détails sur le profil des expatriés mais on sait que ces deux décennies ont été celles d'une hémorragie grave dans l'encadrement et les élites universitaires. Le tableau des migrations confirme un peu l'hypothèse émise par des chercheurs que l'Algérie a perdu durant ces deux décennies une grande partie des cadres formés dans les universités du pays dans les décennies 70 et 80. La France représente la principale destination des Algériens, Marocains et Tunisiens qui quittent leur pays d'origine.