Entre promesses... et déceptions, les 300 familles de la zone dite Zemmoura, qui dépend administrativement de la commune d'Ouled Ben Abdelkader dans la wilaya de Chlef, habitent dans un bidonville près d'un hameau situé environ à 3 ou 4 kilomètres du chef-lieu de la commune. Ces pauvres familles modestes vivant dans des ‘'gourbis'' attendent depuis bien longtemps d'être relogées comme tout citoyen algérien dans des bâtiments en dur, mais voilà que les Assemblées élues anciennes et nouvelles qui faisaient la sourde oreille et aussi faisaient des promesses jusque la non tenues. A chaque appel, les familles n'ont jamais eu de réponses claires pour les soulager un peu. 20 ans de misère et les décideurs locaux évoquent, toujours, d'autres priorités aux familles. Il y a d'autres citoyens qui sont considérés comme des "envahisseurs "par certains ‘'irresponsables'' avec un esprit tordu. Les sollicitudes des aides de l'Etat, destinées à encourager le retour des familles vers leurs douars d'origine semblent être une utopie à laquelle sont confrontées ces familles rejetées par la société et qui vivent avec un minimum de commodités vivant un calvaire depuis 20 ans dans des constructions faites en tôles de zinc, et exposés aux conditions climatiques de l'été et de l'hiver. Notons que l'eau stagnante attire les moustiques et les insectes dont les odeurs qui se dégagent, engendrent des désagréments difficiles à supporter. Face à cet état de fait, les familles concernées lancent un cri de détresse aux autorités concernées, avec à leur tête Monsieur le Wali de Chlef, afin de prendre en charge sérieusement cette situation pour leur offrir un meilleur cadre de vie. Leurs souhaits, c'est d'être relogés dans des logements décents.