À moins de 48heures du jour de l'Aïd-El-Adha, de nombreux Algériens hésitent encore à acheter leur mouton de peur que l'animal soit atteint de la fièvre aphteuse où de crainte encore de sacrifier les salaires de trois mois de travail et de se retrouver ensuite endetté, recherché par tous les commerçants de la ville Avec cette fièvre aphteuse qui nourrit le doute chez les consommateurs à la veille de l'Aïd et cette hausse des prix de ce mouton qui tente de dépouiller les poches des salariés, ellesmettent en feu toutes lesenvies d'acheter une ‘'Ayada''. Certains, les considèrent et font d'elles un alibi pour s'esquiver.La fièvre aphteuse où la maladie du douteet de l'ignorance comme l'aiment appeler les vétérinaires, inquiète toujours les algériens malgré les convictions des vétérinaires, mais ce qui inquiété le plus c'est la cherté de cet animal qui prend encore des ailes à quelques heures de l'Aid. L'agneau à 50 mille dinars et le mouton à 70 mille dinars La question d la contamination des moutons a été tranchée par les spécialistes qui, réaffirment que la fièvre aphteusen'est pas transmissible à l'homme, selon Mustapha Zebdi, président de l'Association de protection des consommateurs (Apoce) . La peur des algériens est due, ‘' au manque de compréhension de la maladie ‘', mais la question de la cherté, quant àelle, elle hante les milliers de familles à faibles revenus. Dans les marchés à bestiaux de la ville de Mostaganem, Tiaret, Oran et les autres wilayas, les prix des moutons sont au plafond, le petit agneau entre 30 mille et 50 mille dinars et mouton a crevé le plafond de 80 mille dinars, même la pomme de terre apris de petites ailes pour planer autour de 100 DA le kilogramme. Finalement, le prix du mouton à sacrifier,semble d'abord passer par le sacrifice de nos petits projets qui serontremis auxcalendes grecques et l'algérien devra sacrifier son salaire d'un mois si ce n'est plus, pour enfin pouvoir faire plaisir à ses enfants !