Le Ministre de la Communication, Monsieur Hamid GRINE s'est rendu hier 19 octobre 2014 à la wilaya d'Oran dans le cadre d'une visite de travail où il a inspecté les infrastructures de la télévision, de la radio, de la télédiffusion ainsi que la société d'impression de l'ouest (SIO). Lors d'un point de presse tenu hier à la station de la radio d'Oran avec les journalistes et les correspondants locaux, le ministre de la communication, M. Hamid Grine, a promis de prendre en charge la rénovation et modernisation de la radio afin de supprimer les parasites pour une meilleure réception de la qualité du son. En ce qui concerne l'établissement des cartes professionnelles des journalistes, le ministre a fait savoir que sur 4000 journalistes existants à travers le pays, seuls 500 dossiers ont été déposés. Dans ce contexte, M. Grine a assuré qu'un premier quota de 10 cartes sera distribué le 22 octobre prochain. Ce dernier a indiqué que l'installation de l'autorité de régulation de la presse écrite est tributaire de la fin de l'opération d'identification des journalistes professionnels lesquels devront élire la moitié des membres de ladite autorité parmi leurs pairs : "Aussitôt que le recensement des professionnels de la presse, travail auquel s'attelle la commission provisoire chargée de la délivrance de la carte de journaliste, sera terminée, ainsi nous procéderons à l'installation de celle-ci. La balle est dans le camp des journalistes qui devront prendre attache avec la commission ou ses représentants au niveau local ", a-t-il précisé. Par ailleurs, le ministre est revenu sur sa vision de la presse professionnelle, qu'elle soit publique ou privée: "Le journaliste professionnel n'est pas celui qui verse dans l'invective ou le sensationnalisme, et les journalistes du secteur public ne devraient pas avoir un complexe d'infériorité par rapport à ceux du secteur privé parce qu'ils ont toujours fait preuve de professionnalisme. Je leur reproche juste un manque de ‘'punch'', et ils gagneraient sûrement à être plus offensifs. Le journalisme est un parti-pris, au-delà de l'objectivité", avancera-t-il en reconnaissant que "beaucoup de journalistes du secteur privé, dont certaines plumes confirmées, veulent passer au secteur public pour des considérations liées au salaire et à la sécurité de l'emploi". M. Grine ne manquera d'ailleurs pas d'affirmer qu'il était le premier ministre de la communication à s'être davantage impliqué, dès sa nomination, pour la presse privée et publique: "J'ai demandé au ministre du travail de dépêcher des inspecteurs au niveau des rédactions des journaux privés afin d'élaborer des statistiques fiables sur leur nombre ainsi que sur la nature de la relation de travail les liant à leurs employeurs. Cela dit, il faudra que les acteurs du secteur privé œuvrent à leur tour à réorganiser le métier".