Lait, biscuits, boîtes de conserve, jus, chocolats, fromages sont les principales denrées dans le plus souvent des cas périmées ou en cours de péremption vendus à la criée et à même le sol à Mostaganem. Les instances concernées sur la certification et l'étiquetage révèlent que tout produit doit être retiré de la vente trois mois avant la date d'expiration. Il est utile de rappeler que certains commerçants vendent sur le marché des produits alimentaires impropres à la consommation. De nombreux consommateurs s'étonnent de voir sur les emballages les dates dépassées des aliments destinés à la consommation. Ce phénomène prend de l'ampleur. Des personnes inconscientes du danger n'hésitent pas à se procurer ces aliments abordables au niveau des vendeurs ambulants et ceux activant dans l'informel. En rabaissant le prix, l'objectif visé par ces commerçants véreux est d'écouler ce lot de marchandises qui approche de la date d'expiration. La population est la première victime de cette pratique illicite décriée par les membres de l'association de protection des consommateurs. Du côté de l'administration compétente, aucune mesure correcte de lutte contre ce phénomène nuisible à la santé des populations n'est mise en place. Pourtant les produits périmés sont interdits de vente car ils conduisent à la mort. « Tout produit qui expire, ne peut plus être consommé car il devient un poison. La population doit faire très attention », avertit un vieux médecin Les conséquences sont beaucoup plus liées à la santé des populations en termes des maladies et celles-ci dépendent des anticorps des personnes. La consommation des aliments expirés provoquent chez les uns des maladies de la peau et chez les autres des maladies diarrhéiques et voir même pulmonaires maladies cutanées puis des vomissements terribles. Tout ça à cause de la consommation des produits expirés », affirme un médecin spécialiste en la matière. Sur le marché de consommation, en principe c'est le service d'hygiène qui doit assurer la protection des populations.