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MOSTAGANEM : Pourquoi les citoyens s'amusent à appeler les rues par les noms de colons sanguinaires ?
Publié dans Réflexion le 26 - 10 - 2014

Alors que la majorité des ruelles et quartiers et même les places publiques, ont été baptisés et portent déjà des noms de ‘'chahid'' et d'autres personnalités algériennes, les mostaganémois continuent toujours d'appeler ses ruelles par les noms des anciens 'colons sanguinaires'' ! Une culture qui devait être supportée en éduquant et en inculquant cette dernière à nos enfants pour rayer de notre passé tout ce qui nous lie à la France coloniale.
A titre d'exemple plusieurs citoyens, continuent d'appeler le quartier ‘'Hamou Boutlélis ‘' qui porte le nom du valeureux ‘'chahid Hamou Boutlélis'' par l'ancien nom colonial ‘'BEYMOUTH'', et d'appeler l'avenue du chahid Ould Aissa Belkacem (route d'Oran) par le nom de la cité Voltaire, de même que la rue du chahid Amara Hamida, dont plusieurs personnes s'amusent de l'appeler par le nom colonial (Saint-jules). Les exemples ne manquent pas et une opération de sensibilisation sur ce phénomène qui gonfle la civilisation coloniale et minimise de la valeur de nos martyrs s'impose d'une extrême urgence. Ainsi en attendant que les intellectuels, société civile, autorités, universités, écoles et collectivités locales et même les imams se serrent les coudes pour lancer une campagne de sensibilisation afin d'éradiquer ce malheur colonial qui nous guète toujours 52 ans après l'indépendance, une opération de baptisation de rues, et édifices tant attendue par la population de la wilaya de Mostaganem, vu son importance. Effectivement, l'identification des espaces habités permettra l'utilisation des systèmes informatiques dans la gestion de la ville à travers la mise en place notamment du système de géo localisation (GPS). Au centre de la ville, plusieurs rues continuent de porter des noms de « colons sanguinaires », qui rappellent l'Algérie coloniale, tandis que les nouvelles cités sont identifiés par la population par le nom du chantier (cité des 300 logements, cité des 3802 logements, cité des 600 logements ...etc). Cette opération de baptisation intervient en application d'une instruction du ministère de l'intérieur et des collectivités locales M. Tayeb Belaiz adressée aux walis le 25 mai dernier. « L'opération de baptisation des rues, cités, places publiques et édifices, revêt une importance considérable eu égard à ses répercussions sur le quotidien des citoyens, comme elle constitue un instrument essentiel de l'aménagement du territoire », indique l'instruction ministérielle. Ainsi, cette opération a pour objectif de « mettre en place une banque de données sur la base d'un recensement de tous les immobiliers, agglomérations et les différentes voies, comme première phase et établir un inventaire de tous les lieux baptisés et non baptisés», précise la même instruction ministérielle. En vue de sa réalisation, il est demandé aux walis de procéder à l'installation d'une commission technique au niveau de chaque commune et d'une commission de wilaya chargée entre autres de « concrétiser les baptisations proposées par les assemblées populaires communales». « La priorité est accordée, dans les propositions de baptisation, à tout ce qui a trait à la résistance populaire, au mouvement national et à la révolution de libération nationale, ses symboles et évènements», stipule l'article 9 du décret présidentiel N°14-01 du 5 janvier 2014 fixant les modalités de baptisation ou de débaptisation des institutions, lieux et édifices publics.

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