On dit de ce monsieur, qu'il est de mauvaise foi, c'est-à-dire qu'il manque de civilité, qu'il est trompeur. Ce type de personnes on les rencontre partout, ils n'hésitent pas à vous ‘'entourlouper'', dans le but de profiter au maximum de votre personne, quitte à vous faire du mal et vous nuire. Ces dernières années on assiste à une multiplication des commerces de différentes natures où la mauvaise foi s'est taillée une part de lion dans ce milieu de tricherie lucrative glorifiant le ‘'Taïwan'' en d'autre termes la contrefaçon qui se répand sur les étals des marchés des villes et villages. D'autres, usurpent les fonctions d'herboristes endossant le costume de « charlatans guérisseurs » afin de nous vendre des ‘'miracles'' à tour de bras moyennant quelques sous soutirés aux pauvres clients crédules et désespérés. Désormais, ces cas suspects avancent parmi la population à visage démasqué et sans gêne risquant tout pour décrocher la poule aux œufs d'or ! D'ailleurs le faux et usage de faux est devenu monnaie courante parmi nous, car certains de ces magouilleurs aiment bien frôler avec l'illégal pour détourner des fleuves à leur faveur quitte à faire la Une des journaux locaux et nationaux quand ils sont pris la main dans le sac par les services compétents désignés à veiller sur les deniers publics et privés. En Droit civil, la mauvaise foi désigne l'attitude ou le comportement de celui qui manque de loyauté envers autrui, notamment dans le cadre d'une relation contractuelle, la notion de mauvaise foi s'oppose directement à celle de bonne foi prévue. Lorsqu'elle est démontrée, la mauvaise foi peut exposer son auteur au versement de dommages et intérêts au titre de la compensation du préjudice subi. Mais, hélas, justement tout le hic est là, celui de la preuve qui ferait « tomber » la personne qui se rendrait coupable d'un tel méfait, ou escroquerie et qui manque généralement lors des plaidoiries, car bien souvent la trace du délit est soigneusement effacée lors des transactions de quelle nature que ce soit.