Quarante huit heures , après la publication de sa lettre adressée au wali de Tiaret dans le journal Réflexion , demandant l'ouverture d'une enquête sur la gestion de la commune de Sidi Bakhti, le 1er adjoint au maire , M. Senouci Mohamed, a été limogé sur décision administrative du wali de Tiaret , M. Hadj Mohamed Bousmaha, si l'on croit certaines sources proches de l'APC En effet, cette décision est venue pas moins de 48 heures après la parution d'une lettre ouverte adressée à Mr le wali et signée par cet élu et dont l'objet était l'ouverture d'une enquête relative à une supposée fausse délibération et au registre de délibérations qui serait entaché d'une rature "énigmatique". Notons, que l'enquête demandée par Mr Senouci Mohamed concernait une supposée falsification d'une délibération, datée du 17 octobre 2013, portant le N° 27 avec modification dans le registre de délibérations. Cette délibération avait pour objet la liste des bénéficiaires de 80 logements ruraux groupés. Cette liste a été rejetée par le wali en application de l'article 60 (correspondance N° 2375 du 31/12/2013) et remplacée par une liste de 68 bénéficiaires au lieu de 80, après la détection d'une rature au niveau du registre de délibérations. Rappelons que le vice président suspendu avait accusé, le maire de la commune de Sidi Bakhti d'être l'auteur de cette fausse délibération. Interrogé par le journal, le P/APC, M. Mebarki Abdelaziz a rejeté en bloc ces accusations. Quant à la suspension de son premier adjoint, le maire a confirmé l'information sans révéler le motif de ce limogeage. Par ailleurs, d'autres sources ont révélé que ledit adjoint au maire serait impliqué dans une affaire de certificat de résidence qui aurait été délivré par ses soins à une personne qui ne le mériterait pas, ce qui aurait précipité son départ. Ainsi, si l'on croit les sources, la décision de suspension de cet élu par le wali, est une mesure préventive en attendant les résultats de l'enquête.