La décision de l'OPGI de Mostaganem d'expulser les 85 familles qui occupent les caves des immeubles, les garages et des baraques dans la cité des 296 logements ‘'Michler'', a soulevé un grand tollé chez les familles expulsées. En guise de protestation, ces mécontents ont procédé ce lundi 01 décembre à la fermeture de la route menant à la cité Sidi El Mejdoub pour attirer l'attention des autorités concernées sur la nécessité de leur relogement. En effet, elles sont plus de 85 familles qui vivent depuis plus de 10 ans dans des caves et des garages à la cité sus évoquée à Mostaganem. Humidité, maladies, odeurs nauséabondes et d'autres problèmes font partie du quotidien de ces familles qui interpellent les responsables locaux notamment le wali de Mostaganem en l'occurrence M. Ahmed Maabed pour régler leur situation. Faute de logements, elles étaient contraintes de squatter les caves des immeubles et des garages. Ces citoyens ont accepté, malgré eux de vivre dans ces endroits indignes et surtout indécents d'habitation parce qu'ils n'avaient pas où aller surtout en cette saison hivernale selon leurs déclarations. En hiver comme en été, ces familles vivent le martyre dans ces endroits privés de fenêtres, mal aérés et humides où il n'y a qu'une pièce seulement aménagée avec matelas et armoire. Sur les lieux, la situation est plus qu'alarmante, les murs et les toits humides, souillés et fissurés laissant filtrer les eaux de pluie qui inondent leur logis. Cela, sans omettre de signaler, le problème des eaux usées qui remontent dans ces caves en formant des mares d'eaux stagnantes et qui provoquent la prolifération des moustiques et des rats, a encore déploré notre interlocuteur, Mme Antar Mazori. Il est utile de rappeler, dans ce sens, que les familles occupant ces endroits indécents ont dénoncé à maintes reprises l'indifférence qu'affichent ces responsables locaux à leur égard. «Ils nous ont promis un relogement, mais ils n'ont rien fait jusqu'à présent», regrettent-ils. En attendant une solution qui les fera sortir de ces habitations insalubres, les familles continuent de vivre dans des conditions de vie qu'ils n'arrivent plus à supporter. Tous s'accordent à dire que seul monsieur le wali de la wilaya pourrait les faire sortir de cette situation accablante.