Une dame âgée d'une cinquantaine d'années qui pratique l'art de l'escroquerie ayant fait à son compte plusieurs victimes, dont la plupart sont de jeunes personnes, a comparu avant-hier devant la Cour d'appel d'Oran. Sa dernière victime, un jeune homme, a qui elle avait promis de lui vendre un véhicule ‘'chimérique'' contre une somme d'argent de 150 millions de centimes sans pour autant lui livrer le véhicule. Les faits de cette affaire, remontent au mois d'octobre dernier après qu'un jeune homme, la trentaine s'est rapproché des services de la sureté d'Ain Turck pour le dépôt d'une plainte contre une dame escroc qui l'avait piégé et volé un montant financier de 150 millions de centimes après lui avoir promis de lui vendre un véhicule de marque Renault Campus. Mais une fois l'argent encaissé, elle a refusé de tenir sa promesse tout en affirmant n'avoir reçu de la victime aucun sou. Au reçu de la plainte, une enquête en profondeur a été entreprise par les éléments de la brigade de recherche et d'investigation qui ont mené à l'arrestation de l'accusée, où il est apparu que c'est une escroc, et repris de justice notoire impliquée dans plusieurs affaires criminelles, y compris l'escroquerie, la contrefaçon et d'autres affaires similaires. L'enquête a démontré que la victime connaissait bien la mise en cause du fait qu'il l'emmenait lors de ses déplacements vers d'autres wilayas du pays pour régler ses affaires dans le domaine du business, car il faisait le métier de « clandestin ». Pendant cette période, l'inculpée a offert son service à la victime lui proposant de vendre sa vieille voiture de type « Picanto » et lui proposant la sienne, un véhicule de luxe de type « Renault Campus », pour conclure le marché, la mise en cause a demandé à la victime de lui donner une avance de 800 milles dinars, selon ses déclarations au juge d'instruction lors de l'enquête, et au cours des jours successifs, elle lui a demandé de lui ajouter 70 millions de centimes, ce qui fait avec le consentement de sa mère, puis elle a commencé à se détourner des rendez-vous pour lui livrer le véhicule qui avait prétendu être chez un commerçant avec lequel elle a de bonnes relations commerciales résidant à la wilaya de Tlemcen, une thèse peu convaincante où la victime a commencé à en douter de la sincérité de la mise en cause le poussant à aller sans attendre le moindre instant à déposer une plainte contre elle. Lors de l'audience, l'accusée a nié les faits qui lui sont reprochés, affirmant qu'elle avait engagé la victime pour lui régler ses affaires, et qu'il a ensuite inventé cette charge contre elle.