Plus de 4.500 personnes ont trouvé la mort en Algérie à la suite d'accidents de la circulation en 2014 - Plus de 4.500 personnes ont trouvé la mort en Algérie à la suite d'accidents de la circulation en 2014, l'année la plus sanglante durant ces trois dernières années, a indiqué la Direction Générale de la Sécurité Algérienne. Ce nombre de morts à la suite d'accidents de la circulation nécessite une prise de mesures rapides destinées à l'application des mécanismes efficaces afin de diminuer les pertes humaines, à cause 'du terrorisme des routes', a ajouté la direction. Parlant des causes, la source a indiqué que des erreurs humaines sont à l'origine de 96% des accidents qui interviennent à la suite du non-respect du Code de la Route ou d'excès de vitesse, soulignant que l'état des véhicules et des infrastructures routières constitue aussi une des causes de ces accidents. Concernant le nombre d'accidents de la route recensés par les services de la Sûreté Nationale au niveau des zones urbaines en 2014, on enregistre 17.383 accidents ayant causé la mort à 828 personnes et des blessures à 20.717 autres, ajoutant, en outre, que 20.755 mises en fourrière, 704.061 amendes forfaitaires et 159.648 retraits de permis de conduire, ont été enregistrés durant la même période. Mais , rien a faire , l'hécatombe continue ,En ce début de janvier 2015 , huit personnes sont décédées et vingt-neuf (29) autres ont été blessées dans 19 accidents de la circulation enregistrés dans plusieurs wilayas du pays durant les dernières 24 heures, selon un bilan rendu public lundi par les services de la Protection Civile. Le bilan le plus lourd a été enregistré dans la wilaya de Tiaret avec cinq morts et 21 blessés, suite au dérapage d'un autobus desservant la ligne Tiaret-Hassi Messaoud. Avec 4500 morts et plus de 19 mille blessés durant l'année 2014, la question se pose : Faut-il réviser une autre fois le Code de la Route en Algérie ? Si le permis à points et la révision des mesures de sanction du Code de la Route, sont les seuls conditions pouvant réduire les risques des accidents de la route, qu'attendent les responsables concernés pour réactiver le débat sur ce sujet !? Car pour l'instant, seul le durcissement des conditions d'accès au permis de conduire, l'actualisation de l'arrêté ministériel de 1984 qui définit les maladies incompatibles avec la conduite et la mise en place d'un Fichier National du permis de conduire pour recenser les conducteurs récidivistes, pourront réduire les dégâts humains comme l'a bien expliqué le représentant de la DGSN sur les ondes de la Chaîne III de la Radio.