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UNE CELLULE DE CONTRE-PROPAGANDE POUR CONTRECARRER L'ETAT ISLAMIQUE : L'armee française renoue avec ses pratiques deja employees durant la guerre d'Algerie
Comme durant la guerre d'Algérie, l'armée française renoue avec des pratiques déjà employées contre les moudjahidine durant la guerre de libération. Les expériences de contre-propagande et d'opérations psychologiques, ou "psy-ops", utilisées en Algérie pour casser la révolution algérienne, toujours en mémoire, ont rafraichi, la mémoire des généraux français, qui ont décidé de créer leur cellule de contre-propagande pour contrecarrer l'Etat islamique sur les réseaux sociaux. Le but de cette cellule est d'anticiper et contrer l'influence du groupe l'Etat islamique sur les réseaux sociaux et internet cellule de contre-propagande. Selon le quotidien du soir et Europe 1, l'armée française a créé il y a un an une cellule de contre-propagande sur internet. Une cinquantaine de spécialistes militaires vont faire partie de "cette force anti-EI" qui est basée au Centre interarmées d'actions dans l'environnement (CIAE) de Lyon. Quel est le but de cette cellule ? Anticiper et contrer l'influence du groupe Etat islamique et l'affronter sur le terrain des réseaux sociaux et d'internet. Une des priorités de la cellule "anti-propagande" est, évidemment, les jeunes séduits par "la communication des djihadistes" et qui deviennent de potentiels candidats au départ pour aller combattre en Syrie ou en Irak. Selon Europe 1, ces cyber-militaires passent leur journée sur Twitter et Facebook. "Ils infiltrent la toile pour pénétrer la 'djihadosphère' et se tisser un réseau très particulier", explique la radio. Derrière leur écran et grâce leur fausse identité, les soldats tentent de nouer "des relations avec des recruteurs et des jeunes tentés par le djihad". Une fois le contact établi, les militaires récoltent des informations. Puis vient la phase anti-propagande : "En déconstruisant les arguments des recruteurs, [les militaires] veulent amener les candidats au djihad à s'interroger sur le discours d'endoctrinement", raconte Europe 1 qui précise que le travail des militaires prend alors une dimension psychologique.