« La fièvre des verts » n'a pas épargne le commerce, elle vient de faire naitre une commerciale fort rentable pour tant de jeunes mordus de foot, occupant les artères commerciales pour vendre tant d'articles et autres gadgets relatifs à l'équipe nationale qui s'est rendue au Caire pour arracher le billet de la qualification au mondial, en Afrique du sud… Après avoir contaminé des milliers de supporters, décidées coûte que coûte à se rendre au Caire, encourager le onze national, « la fièvre des verts » s'attaque depuis plusieurs jours au commerce, par la vente diversifiée d'articles de sport et gadgets à l'effigie de l'équipe nationale. Ainsi, comme toutes les autres villes du pays, Mostaganem n'a pu échapper à ce commerce florissant, offrant à la ville de Sidi Said, un air de fête nationale avec les drapeaux flottant aux balcons, ornant les devantures de magasins, et faisant de ses artères commerciales, des lieux de curiosité pour ces articles de sport, ces fanions, ces drapeaux, ces échappes multicolores, qui, pour la première fois, inondent le commerce, à l'occasion des multiples victoire du onze national, pour les qualification jumelées de la coupe d'Afrique en Angola et la coupe du monde en Afrique du sud. En face cet engouement populaire sans égal pour l'équipe nationale qui a su en quelques mois, offrir tant de joie et d'espoir, à des spectateurs privés pendant 24 ans, des exploits footballistiques d'un tel onze national, les bonnets du commerce international ne sont point contenter d'applaudir sans penser a fructifier les milliards, ils ont inondé le marché national, de tant de produits et autres articles. Des jeunes, drapés de l'emblème national, bandeaux sue la tête, proposent à la vente, à la rue de lion et aux alentours du marché de Ain Sefra, plus d'une vingtaine de gadgets, dont des briquets, des bracelets, des casquettes, des maillots, des survêtements, des posters géants, des cartes postales, de emblèmes nationaux de toutes formats. Les prix varient d'un objet à l'autre, le briquet est cédé à 35 dinars, la casquette à 300 dinars, les articles de sport demeurent assez chers, le pull es vendu à 500 dinars, le prix du survêtement varie selon la qualité du tissu, il ne négocie de 1200 à 2000 dinars. Quant aux clients, ils se bousculent auprès de ces « marchands du nez et de la passion », selon un vieux footballeur de la ville, qui malgré son âge, n'a pas hésité à se mettre au « vert » et a acheté un bon quota de ces gadgets pour ses petits enfants, en déboursant plus de 3000 dinars, juste pour le plaisir de ces enfants et pour l'amour de l'équipe nationale qu'il adore, et dont il ne rate aucun match officiel depuis le fameux match, opposant le Brésil et l'équipe nationale, disputé à Oran, en 1963, et remporté par 1 à 0 par le onze nationale de l'équipe. Ce commerce est bénéfique pour ces jeunes qui s'en occupent pendant ces quelques jours, il leur permet de gagner honnêtement quelques sous, en rapportant davantage pour les fournisseurs, et fera sûrement la joie de ces petits supporteurs, qui ne pourront se déplacer avec Ziani et se camarades au Caire, mais qui, le 14 novembre, n'oublieront pas de se mettre totalement en vert et ne vibrer durant 90 minutes que pour les verts.