Le juge d'instruction auprès de la cinquième chambre près le tribunal correctionnel de Djamel Eddine à Oran, a engagé, avant-hier, une action judiciaire contre l'accusé B.S et son épouse B.H, qui sont respectivement âgés entre 40 et 45 ans, poursuivis de faux et usage de faux, dans des documents bancaires après avoir tenté de défalquer une somme de 625 millions de centimes du solde du compte bancaire de sa sœur, qui possède deux agences de location de voitures. Les faits de cette affaire remontent à la fin du mois dernier, après le retour de la victime de France, pour s'enquérir de ses biens, s'agissant de deux agences de location de véhicules dont elle avait désigné la gestion à son frère, alors qu'elle lui procurait de l'argent pour lui permettre l'acquisition de véhicules, afin de les soumettre à la location. La victime après avoir jeté un coup d'œil sur le registre de ses comptes, a été surprise en découvrant des trous financiers se chiffrant à des milliards, comme elle a constaté aussi un manque flagrant en nombre de véhicules. Devant ce fait accompli, elle décida de dissoudre le contrat passé avec son frère, en date du 18 Août 2014, avant de partir pour déposer une plainte auprès des services de la 15ème Sûreté urbaine à Maraval, alors qu'au même moment, elle avait reçu un avertissement de sa banque, lui signifiant qu'elle ne pourra pas désormais utiliser son compte, du fait qu'elle avait tenté de retirer une somme importante de son compte qui était à découvert. Après avoir pris connaissance de cet avertissement, la victime s'est rendue immédiatement à ladite banque où elle a raconté au directeur ce qui lui est arrivé. Ce n'est qu'à ce moment-là, qu'elle a compris que c'est son frère qui a établi un chèque au nom de sa femme pour un montant de 625 millions de centimes, ce dernier procédait également à l'achat de voitures, avec l'argent de sa sœur, puis il les revendait. Se sentant escroquée par une personne proche d'elle, elle déposa une plainte officielle auprès du procureur de la République qui a transmis le dossier au juge d'instruction auprès de la 7ème chambre qui a entendu les déclarations des suspects et de la victime, avant de décider de transmettre à son tour le dossier de cette affaire au juge d'instruction auprès de la cinquième chambre. Au cours de leur confrontation dans une audience publique, le suspect et son épouse ont nié toutes les accusations portées à leur encontre, alors que la victime a présenté tous les documents en sa possession qui prouvent que son frère s'est accaparé de tous ses biens, quant au procureur de la République, après son réquisitoire, il a requis à leur encontre une peine de trois ans de prison ferme.