Rien à faire, les syndicats de l'éducation ne changeront jamais de méthodes, pour un simple ‘'non'' ou un simple problème socio- professionnel interne, ils prennent leurs élèves en otages pour fragiliser leur ministre, une arme qui ne semble guère différente de celle de l'organisation terroriste ‘'Daesh'' qui se livre à la guerre des otages pour quelques dollars de plus, alors que dans cette guerre des syndicats contre la ministre de l'éducation ‘'qui ne dit pas son nom'', les parents d'élèves n'ont jamais été consultés, comme si cet élève, sujet du chantage , n'a pas de parents.. ! Au moment où les élèves payent la facture de la polémique qui pousse de plus en plus la coordination syndicale et la tutelle vers un divorce sans retour, dans les coulisses on assiste à une guerre des chiffres autour de la véracité du taux réel de participation à cette grève de deux jours qui met en péril l'année scolaire et dont le spectre d'une année blanche plane toujours sur celle-ci du moment où on assiste à un bras de fer musclé entre les syndicaux et la ministre . Après la grève, place à la guerre des chiffres Alors que le taux de participation à la grève de l'éducation lancée par la CSE, avait atteint 80% dans certaines wilayas, selon les grévistes, la ministre de l'éducation nationale parle de 11% de participation seulement. La majorité des établissements scolaires sur le territoire national ont été paralysés, mardi et mercredi, par la grève de deux jours auquel a appelé la coordination des syndicats autonomes de l'éducation nationale. Le taux d'adhésion à la grève a atteint 70% dans la wilaya d'Alger, 80% à Chlef, 75% à Mostaganem et 78% à Skikda selon les chiffres avancés par les syndicalistes, a indiqué Idir Achour. A Sidi Bel Abbès, le taux d'adhésion au mouvement de grève était évalué à 60%. Les élèves des différents paliers dans les wilayas de Tipasa, Boumerdès et Blida ont dû rebrousser chemin et rentrer chez eux. A M'sila, l'appel à la grève a paralysé un nombre considérable d'établissements. Nombreux sont les enseignants grévistes qui souhaitent que leur action ait l'effet recherché auprès des autorités concernées, interpellées à prendre en charge les revendications de la corporation. Dans le sud du pays, notamment à El Oued, Illizi et Tamanrasset on a enregistré des taux de suivi faibles entre 10 et 20% selon la direction de l'éducation, tandis que les représentants de l'Unpef avancent un taux de 72%. À l'ouest du pays, le débrayage a été évalué à plus de 60%. A Tlemcen, le taux a atteint les 63% dans certains établissements, d'autres ont été complètement paralysés tandis que certains continuaient à assurer des cours normalement. Face à ce débrayage, la ministre de l'éducation nationale, Nouria Benghebrit a appelé les associations de parents d'élèves à intervenir pour convaincre les syndicats à renoncer à leur grève, tout en annonçant , son attachement au dialogue et à la concertation pour résoudre les problèmes du secteur et elle a appelé les syndicats à être compréhensifs et à contribuer au redressement du secteur. De leur côté, les parents d'élèves, n'ont pas caché leur colère quant au débrayage, en accusant les enseignants grévistes de ne se soucier que de leurs propres intérêts au détriment de l'élève qui est pris en otage.