M. M. Lakhdar, ex-premier vice président de l'APC d'Ain-Nouissy, nous a contacté à la rédaction du journal « Réflexion », pour nous confirmer l'information, faisant état de son audition par la police le vendredi 13 novembre 2009 et se dit « très confiant, et qu'il défie quiconque voulant nuire à sa personne dans cette affaire ». M.M. Lakhdar, ne va pas par trente six chemin dans ses déclarations, il était très clair dans ses propos, sans ambages, il confirme tout d'abord avoir été entendu par la police, qu'il n'avait peur de rien et qu'il était capable de se défendre et qu'il répondrait autant de fois qu'on le solliciterait, sans toutefois rentrer dans les détails, qu'il refuse pour l'instant d'en étaler les tenants et les aboutissants . L'enquête ordonnée par le parquet près le tribunal de grande instance de Mostaganem, a vu plusieurs cadres et agents relevant de la commune d'Ain-Nouissy, défiler dans les locaux de la police judiciaire relevant de la sûreté de wilaya de Mostaganem. En effet, après le dépôt des dossiers effectué par le maire et sollicités par les enquêteurs la mi-octobre, c'était au tour de certains agents et cadres appelés à être auditionnés. L'affaire, croit-on savoir s'articule essentiellement autour de la disparition de motopompes, la destination inconnue du moins pour le moment, d'une quantité de rond à béton qui était en stock au niveau du parc communal, de divers produits consommables et non consommables, n'ayant pas été inventoriés pour leur non livraison au magasin conformément à la législation en vigueur et dont le fournisseur aurait attesté leur enlèvement, réalisation de stores destinés au service de l'état civil et dont la facture ne porterait ni la quantité et encore moins le prix unitaire, uniquement le montant global qui serait selon certaines indiscrétions, trop exagéré, on avance même le montant de 150.000,00 DA soit quinze millions de centimes. Notons par ailleurs que ces deux factures auraient été rejetées par le maire et demeuraient impayées à ce jour pour les mêmes raisons invoquées ci-dessus. Ainsi, le Secrétaire général de la mairie, le technicien du foncier, l'électricien, le plombier, le chef de parc, le magasinier, deux chauffeurs, un gardien, l'ex-responsable du magasin en retraite, tout ce beau monde a défilé devant les enquêteurs de la police judiciaire. Ceci, permettra certainement d'établir d'une manière plus claire, la responsabilité de chacun dans cette affaire. Le principal acteur dans toute cette affaire ne serait autre que l'ex-premier vice-président de l'APC, suspendu par le Chef de l'Exécutif de la wilaya le mois de juillet dernier. Selon les informations recueillies, cet ancien élu et ex-membre de l'exécutif communal et membre du bureau de la Mouhafada du FLN, aurait été convoqué à son tour le vendredi dernier par la police judiciaire. Et ce n'est qu'hier que M. M. Lakhdar, nous a contacté pour nous confirmer l'information, qu'il a effectivement été convoqué et auditionné par les services compétents et se dit « disponible à répondre à toutes les questions, d'apporter son concours dans le cadre de l'enquête pour rétablir toutes les vérités et de prouver son innocence » et de ce côté-là, il affirme son « entière confiance en la justice », pour lui, le dossier serait ficelé et devait être transmis au magistrat instructeur incessamment qui en décidera de la suite des événements. Il est à rappeler toutefois, que depuis le mois de juin dernier, rien ne va plus au niveau de l'APC et la situation se dégrade selon certains élus. Aussi et selon les déclarations des élus B.M d'obédience FLN et B.Dj du parti des travailleurs (P.T), les membres de l'assemblée n'ont pas daigné répondre favorablement aux invitations adressées par le premier magistrat de la commune lesquels ont brillé par leurs absences les 15-17 et 19 novembre 2009. Les motifs restent pour l'instant inconnus du fait qu'aucune lettre n'a été adressée au maire pour expliquer les raisons qui les ont poussés à ne pas assister aux réunions de l'assemblée. Selon toujours les deux élus cités supra, l'intervention de madame le wali demeure impérative pour rétablir les choses. Tout est flou et aucune explication plausible n'est avancée en ce sens. Le maire reste dans l'expectative et ne comprend toujours pas quelle mouche a piqué ces élus dans la mesure qu'il s'agissait de séances ordinaires de l'assemblée et qu'aucun différend n'est à l'ordre du jour. En tous cas, et ce qui est navrant dans toute cette histoire, reste l'incompréhension des citoyens d'Ain-Nouissy à ce genre de situation qui ne s'est jamais produit dans leur commune et appellent toutes les parties concernées à la conjugaison de leurs efforts en vue d'apaiser les esprits et de se pencher surtout sur les vrais problèmes qui touchent de près ou de loin le citoyen, et de s'éloigner de ces chamailleries qui n'augurent rien de bon. La phobie du « Vendredi 13 », serait-elle porteuse de bonheur ou de malheur cette fois-ci ? En tous cas et selon M.M. Lakhdar, tout est bien qui finit bien, il affirme « être très heureux d'avoir apporté son concours et d'avoir éclairer les enquêteurs sur certains aspects de l'enquête ». Les prochains jours ou les prochaines semaines nous diront de ce qu'il adviendra de cette affaire.