Un chiffre qui fait état de 400 enfants mineurs qui se trouvent dans les centres de rééducation et les prisons de notre pays et dont les statistiques qui renseignent, laissent apparaitre une certaine vision sociale de la jeunesse, c'est ce que la direction générale de l'Administration pénitentiaire et de la réinsertion sociale des détenus du pays vient d'annoncer. En effet, c'est dans le cadre des recherches juridiques et judiciaires en coordination avec le programme de soutien de la mise en œuvre de l'accord d'association avec l'UE relatives à une rencontre sur la responsabilité pénale de l'enfant, que la juge des mineurs Mme Meriem Chorfi a déclaré que ces enfants qui se trouvent en prison sont soumis à des régimes aux mesures souples et spéciales conformément à la loi en vigueur. Parmi ces enfants emprisonnés, il y a ceux qui sont nés en prison en raison de leurs mères détenues dans le cadre d'une détention. Avant d'accoucher, les femmes enceintes détenues bénéficient de conditions de détention appropriées à leur état en matière d'alimentation, de prise en charge médicale et en ce qui concerne la visite de leurs proches", a fait savoir la juge. Selon la loi, ces enfants nouveaux nés en prison peuvent rester 3 ans avec leurs mères. D'autre part, pour le mineur emprisonné, ce dernier jouit d'un régime spécial, d'allègement de sa détention, même âgé de 18 ans, il est séparé des autres prisonniers adultes", la loi lui permet d'être en contact direct avec les visiteurs, il a droit de bénéficier d'un régime en matière de sanctions disciplinaires allégées, lors de sa détention en cas d'infraction ou violation du règlement intérieur de la prison, et ce contrairement à leurs ainés détenus. Pour ce qui est de la formation et de l'enseignement, Mme Meriem Chorfi a déclaré que ces enfants sont pris en charge automatiquement par l'établissement pénitencier où ils se trouvent, conformément au programme d'enseignement élaboré par la commission de rééducation, et ce pour permettre à ces prisonniers mineurs de suivre des cours, et ce dans le cadre de leur réinsertion parmi la société lors de leur libération. Par ailleurs, ils ont droit à des vacances répartis comme suit : 30 jours durant l'été, et 10 jours à l'occasion des fêtes nationales et religieuses qu'ils passent avec leurs familles".