Quatre jeunes personnes reconnues coupables ont comparu devant le tribunal correctionnel d'Oran, impliquées dans une affaire de constitution de bande de malfaiteurs et agressions à l'encontre d'innocents citoyens, où il a été prononcé à leur encontre après délibération, une peine de 4 ans de prison ferme, alors que le procureur de la République a requis contre eux, 5 ans de prison ferme. Les faits de cette affaire selon l'arrêt de renvoi, sont intervenus suite à des plaintes déposées par des victimes, invoquant la présence d'un groupe de jeunes personnes âgées entre 20 et 22 ans, qui activent dans les vols et agressions des citoyens sans défense, en recourant à des chiens féroces, alors que leur dernière victime était une femme enseignante dans un établissement, âgée d'une quarantaine d'années qui a été surprise à son retour chez elle, par la présence de quatre jeunes individus, qui lui ont bloqué le chemin à la cité « les palmiers », en exigeant d'elle, de leur remettre tout ce qu'elle avait sur elle, comme argent et bijoux, notamment qu'elle a été terrifiée, par la présence de chiens enragés qui voulaient la mordre, où elle est allée immédiatement, alors qu'elle était encore sous le choc, déposer une plainte au niveau des services de la police. Cette opération d'agression a été à plusieurs fois récidivée, par les jeunes criminels qui à chaque fois réussissaient à prendre la fuite. Au reçu des plaintes, les services de sécurité ont lancé une enquête approfondie qui a en effet conduit à l'identification des suspects, parmi eux, un étudiant universitaire, connu sous le pseudo de « Bouflifla », qui est habitué à dresser les chiens. Arrêtés, puis soumis à un interrogatoire, par les services de la police judiciaire, l'un des mis en cause a avoué que c'est « Bouflifla », le jeune universitaire qui les encourageait à commettre de tels actes d'agressions, pour ensuite partager avec lui le butin volé. Au cours de l'audience, les inculpés se sont obstinés à nier toute implication dans cette affaire, tout en s'entre-accusant entre eux, mais sans pour autant arriver à convaincre le tribunal qui a prononcé contre eux, après délibération, une peine de 04 ans de prison ferme.