Le procès de l'Autoroute Est-Ouest qui a débuté dimanche 30 avril au tribunal criminel d'Alger où 23 personnes physiques et morales accusées de corruption dans l'affaire dite ‘'Affaire autoroute Est-Ouest'' ont comparu, a pris fin ce jeudi 7 mai 2015. Une affaire qui a éclaté en 2009 et qui a fait couler beaucoup d'encre. En effet, ce procès qui s'est poursuivi jusqu'à dimanche dernier dont l'arrêt de renvoi était composé de 250 pages et où le représentant du ministère public avait requis de lourdes peines de prison, notamment contre Chani et Khelladi (20 ans de prison), s'est achevé avec de lourdes retenues à l'encontre des principaux accusés : dont 10 ans de réclusion criminelle assortie d'une amende de trois millions de DA prononcée contre le principal accusé, Chani Medjdoub (conseiller de Citic Crcc, Chine) pour corruption et blanchiment d'argent, la même peine de 10 ans de prison assortie d'une amende de Sept millions de DA d'amende a été infligée a Khelladi Mohamed (directeur des nouveaux programmes de l'Agence nationale des autoroutes). Pour les autres à savoir, Addou Tadjeddine , homme d'affaires, il a été condamné à 7 ans de prison ferme et 3 millions de dinars d'amende, ainsi que la saisie par la justice de ses comptes se trouvant en suisses. L'ex-SG du ministère des travaux publics Bouchama Mohamed a été acquitté, ainsi que Allab El Khier, investisseur, et Ferrachi Belkacem, ex-cadre au ministère des Transports. Adou Sid Ahmed a été condamné à trois ans de prison dont une année ferme. Trois ans de réclusion criminelle et 500.000 DA d'amende ont été requises contre Ouezane Mohamed, dit Colonel Khaled, fonctionnaire au ministère de la Justice. Ghazali Ahmed Rafik, ex-directeur des études à l'Agence nationale des autoroutes (ANA) a été condamné à une année de prison avec sursis. Les entreprises et groupements étrangers impliquées dans l'affaire, dont Cojaal et Citic-Crcc, sont condamnés en tant que personnes morales à 5 millions de dinars d'amende. Cella et Radia Ghrieb, filles de l'ex-ambassadeur d'Algérie au Mali, quant à elles, ont été condamnées à un an de prison avec sursis et 500 000 dinars d'amende.