Le représentant du ministère public dans l'audience, d'avant, a requis une peine d'un an de prison ferme à l'encontre de trois bijoutiers à la cité Choupot après avoir été poursuivis du délit de recel d'objets volés. Le représentant du ministère public dans l'audience, d'avant, a requis une peine d'un an de prison ferme à l'encontre de trois bijoutiers à la cité Choupot après avoir été poursuivis du délit de recel d'objets volés. Le verdict a été laissé en délibéré pour être prononcé prochainement. Ces vendeurs de bijoux, après avoir été présentés devant la justice, l'un d'eux a été conduit en détention préventive conformément aux mesures prises de flagrant délit la dernière semaine après avoir été présenté par les services de sécurité devant le tribunal suite à une plainte déposée à son encontre par le père de l'adolescente âgée à peine de 16 ans. Cette plainte mentionnait également que la jeune fille après avoir commis le vol d'une bijouterie pour une valeur en bijoux de 30 millions de centimes, constituée en chaines en or, des bagues, et boucles d'oreilles, cette dernière a ensuite vendu une partie des bijoux au bijoutier incarcéré qui a déclaré avant-hier lors de l'audience, qu'effectivement la mineure s'est présentée d'elle-même en compagnie d'un autre jeune , sans qu'il sache son âge réel , en prétextant que son compagnon était son fiancé, lui exhibant un bracelet d'une valeur de 3 millions de centimes pour la vente, ce qui fit d'ailleurs ce bijoutier, la transaction irréfléchie a été rapidement réalisée pour se voir ensuite surpris de la présence des policiers venus l'arrêter pour achat de bijoux volés auprès d'une mineure. Quant aux deux autres bijoutiers, ont carrément nié les faits qui leurs ont été reprochés, en déclarant ne jamais avoir vu une jeune fille dans leur bijouterie. Quant à la gamine, a confirmé avoir contacté les trois bijoutiers et leur avoir vendu des bijoux. Par ailleurs, le témoin qui a été conduit de la prison, ce dernier inculpé dans une affaire de détournement d'une mineure, a déclaré qu'il a effectivement accompagné la jeune fille jusqu'au domicile de sa sœur pour qu'elle soit abritée, après avoir pris la fuite de chez elle depuis 8 jours. L'adolescente en cavale et loin de ses parents, s'est évertuée à voler des bijoux qu'elle a revendus ensuite et dépensé son argent dans des salons de thé et restaurants pour des repas facturés parfois à plus de 5000 DA. La jeune mineure a déclaré lors de son audition par la police judiciaire, que le reste des bijoux lui a été volé à la plage alors qu'elle se trouvait en compagnie de jeunes filles qu'elle ne connaissait pas très bien. Cette thèse a été complètement contredite par la jeune fille lors de l'audience d'avant-hier. Quant à la défense de la victime, s'est amplement désolé de l'erreur facile dont peuvent succomber quelques bijoutiers, qui doivent en principe être très vigilant et prendre toutes les mesures nécessaires, à l'exemple du bijoutier emprisonné qui a acheté des bijoux auprès d'une jeune fille qu'il ne connaissait pas, alors qu'il devait être très méfiant et faire mille calculs à la proposition de la fillette de lui céder 12 grammes d'or pour seulement 3 millions alors que sa valeur réelle était de 7 millions, chose inimaginable. La défense qui a prouvé l'inculpation des deux autres bijoutiers qui ont carrément nié les faits, alors que les témoignages pointent leur forfait, a demandé un dédommagement de 100 millions de centimes qui sera versé par les trois bijoutiers inculpés. Pour ce qui est de la défense du bijoutier en prison, a dans sa plaidoirie disculpé son mandant du fait qu'il est seul à avoir reconnu les faits sans la moindre tergiversation durant toutes les étapes de l'enquête, tout en reconnaissant qu'il s'est trompé notamment de ne pas avoir demandé une carte d'identité pour pouvoir savoir l'âge exacte de la mineure. La défense a également évoqué l'aspect illogique et exagéré de la demande par la défense de la victime de 100 millions de dédommagements pour une quantité de bijoux ne dépassant guère les 5 millions de centimes. La peine que peuvent encourir ces bijoutiers sera connue prochainement lorsque le tribunal se prononcera.